Surtout, il faut bien le préciser M. Azali Assoumani 2 n'a pas droit à l'erreur. Il n'est qu'un dilemme imposé par la cour...
Surtout, il faut bien le préciser M. Azali Assoumani 2 n'a pas droit à l'erreur. Il n'est qu'un dilemme imposé par la cour constitutionnelle et Mamadou et à chaque pas compte. Rien ne surprenant, M. le président a choisi l'équipe gouvernementale qui lui ressemble. Entre la vengeance et les pactes, le président apolitique a bien montré sa face. Qui a entendu parler d'Ambari, sa femme pendant les campagnes? Elle a été enterrée pour effacer son image dans M. Azali Assoumani 1.
C'est la raison pour laquelle son premier gouvernement est machiste, vouloir effacer le passer. Cette fois-ci la parité n'a plus de sens. La femme est humiliée de force. Quand on n'arrive pas à se montrer devant les plus forts, on se venge sur les plus faibles, tel le cas. Le CRC mal parti est parvenu à se raccrocher au pouvoir, les dissidents sont les plus malheureux.
Le grand perdant de cet élection a bien gagné. Il a vu sa candidature rejeté par la cour, son maître Fahmi mis en touche par un 104% et le JUWA déchiré en mille morceaux. Abdallah Ahmed Sambi a gagné deux portefeuilles, le gouvernorat d'Anjouan et l'espoir de faire le parcours NDZUANI-ANJOUAN, être réélu en 2021.
Le pacte JUWA-CRC semble être bien respecté au détriment des petits candidats. Les deux partis se partagent les postes gouvernementaux. On dirait un pays qui va se transformer en deux pôles, celui de chiisme et celui du militarisme pour ne pas dire des millionnaires ex-présidents.
Il a engagé des dépenses supplémentaires pour satisfaire son électorat, des secrétaires généraux ont vu le jour pour pouvoir élargir son gouvernement de remerciements électoraux. Ici, aux Comores, on est loin de la rigueur qui s'impose pour la bonne gestion de l'Etat.
Oui, les système est déjoué, les candidats opportunistes se présentant pour espérer un poste ministériel sont gommés. Juste M. kiki pour défendre le FNJ à coté de Me. Fahmi qui gère désormais les affaires islamiques. C'est du sérieux et il n'y a rien à rigoler. Mes chers compatriotes, comoriens et comoriennes, nous sommes loin de la solution. Il n'est pas de mon rôle de dramatiser le pire, mais cet équipe est la conséquence d'une constitution mal élaborée qui ne peut qu'empirer les choses. C'est pour cette raison seule et rien d'autre que j'appelle l'attention du président de l'Union des Comores M. Azali Asoumani 2 de faire pitié à la nation et de convoquer les assises nationales car il n'est jamais trop tard pour mieux faire. Cela est la moindre de chose que les comoriens et les comoriennes attendent de lui.
HAKIM MMADI MALIK