Ce lundi 30 Mai 2016, en dépit des semblants de condamnations "catégoriques" des autorités françaises sur les expéditions punitiv...
Ce lundi 30 Mai 2016, en dépit des semblants de condamnations "catégoriques" des autorités françaises sur les expéditions punitives des hordes d'extrémistes mahorais, qui agissent en toute impunité, au nez et à la barbe des forces de sécurité du "pays de la proclamation des Droits de l'Homme", les exactions xénophobes à l’égard des Comoriens originaires des 3 autres îles sœurs, continuent de plus bel. Et ce, comme d'habitude, dans un silence assourdissant des autorités comoriennes (anciennes et nouvellement élues).
Pour se donner bonne conscience les tenants de "Mayotte la française", n'ont de cesse que d'accuser ceux qu'ils appellent dédaigneusement "étrangers en situation irrégulière", des personnes qui ont le malheur d'être des Comoriens originaires des trois autres îles sœurs, avec ou sans papiers, voire même, de nationalité française et qui sont le plus souvent en règle avec leurs loyers. Il est inconcevable, que sous prétexte de récupérer des terrains soit disant occupés par « des clandestins comoriens voleurs, violeurs, assassins… », un collectif de hors-la-loi, avec pignon sur rue, puisse impunément porter atteinte aux droits et à la dignité humaine, en présence des forces de sécurité de l’administration française à Mayotte, en violation du devoir de « porter secours à personne en danger ».
S'agissant des prétendus propriétaires spoliés, il convient de préciser ici, que les terrains en question, sont en grande partie des terrains communaux (hors des agglomérations) squattés aussi bien par des Comoriens de Mayotte, que ceux des autres îles. Étant entendu que seuls ces derniers sont concernés par ces graves expéditions punitives. Le tout, encore une fois, sous les yeux des forces de sécurité de l'administration "du pays de la proclamation des droits de l'Homme".
A 8 000 km de la France, l’administration française à Mayotte, se livre au nom de ce grand pays, à des actes indignes de son rang. Il faut que ça se saches : violation des domiciles hébergeant des Comoriens des autres îles, arrestations arbitraires des Comoriens suivies d’expulsions sine die vers Anjouan, sans qu’ils puissent faire jouer leur bonne foi assistés d’un avocat (en moyenne prés de 20 000 expulsé comoriens par an, le chiffra le plus élevé de toute la France), sans oublier les plus de 10 000 morts comoriens dans le Canal de Mozambique depuis l’instauration par la France du « Visa Balladur » en 1994, un chiffre qui ne cesse d’augmenter, dans un silence coupable aussi bien de la France que des Comores.
La France exerce à partir du 1er juin 2016, et ce pour un mois, la présidence mensuelle du Conseil de Sécurité de l’ONU – suivez #FrPrez. Au nombre de ses sujets de préoccupation, la protection des civiles, avec comme pays de prédilection, la République démocratique du Congo, le Burundi, la République centrafricaine, la Guinée Bissau et le Soudan du Sud. Rien sur le calvaire vécu à Mayotte, avec plus de 10 000 morts par les Comoriens des autres îles sœurs, depuis l’instauration en 1995 du « Visa Balladur ». Cette présidence française du Conseil de Sécurité, a lieu au moment où des expéditions punitives contre les Comoriens originaires de Ngazidja, Mwali et Ndzuani, sont perpétrées impunément à Mayotte en présence des forces de sécurité de l’administration du « pays de la proclamation des droits de l’Homme. Et ce, comme de coutume, dans un silence assourdissant de l’ancienne et nouvelle autorité comorienne.
Le peuple français tenu à l’écart par les médias de la presse écrite et audiovisuelle est à cent lieux d’imaginer ce qui se trame dans « ce laboratoire d’asservissement d’une population indésirable », avec la complicité agissante des autochtones, voire même du pays occupé, en l’occurrence : les Comores.
CDISCOM
(Collectif de Défense de l’Intégrité et de la Souveraineté des Comores )
Mercredi 01 juin 2016