Enfin, car on commençait à s'inquiéter. C'est que la situation du pays est complexe et les urgences nombreuses. Dans ce contexte, q...
Enfin, car on commençait à s'inquiéter. C'est que la situation du pays est complexe et les urgences nombreuses. Dans ce contexte, quelle doit être l'orientation fondamentale du pouvoir ? Les définitions des ministères et les personnalités qui le composent ne permettent pas de se forger une opinion sur la stratégie choisie par le président Azali.
Le nouveau ministre de l’éducation, Monsieur Abdou Mhoumadi Photo©Nakidine |
Sous ce prisme comment ne pas s'interroger sur la place et le rôle des secrétariats d'Etat ? Pourquoi un poste dédié au monde arabe et à la diaspora et pourquoi pas à la question de Mayotte? Une vieille revendication de l'Assemblée Nationale formulée sous la forme d'une résolution il y a plus de cinq ans. On note enfin qu'Azali poursuit la politique de négation des droits des Maorais à être représentés dans le gouvernement comorien. Que dire de l'absence des femmes ? Il est donc difficile de se réjouir de ce nouveau gouvernement même si l'on ne peut que lui souhaiter bon vent.
On va bientôt connaitre la composition du cabinet présidentiel. Le gouvernement compte le maximum de ministères autorisés, dix. Azali y a ajouté quatre sous l'emballage de secrétariat d'Etat. On espère et on émet le vœu que la composition du cabinet ne suivra pas la même logique. Réduire la superstructure politicienne vorace qui plombe le développement du pays constituera un signal tangible d'espérance pour le pays.
Idriss (01/06/2016)