Depuis plusieurs jours, on peut trouver le tract reproduit ci dessous sur plusieurs sites d'information. Il est donc maintenant de noto...
Depuis plusieurs jours, on peut trouver le tract reproduit ci dessous sur plusieurs sites d'information. Il est donc maintenant de notoriété publique.
Il n'existe pas de pays civilisé dans lequel une horde de barbares puisse écrire et informer plus de deux semaines avant qu'elle va organiser une chasse à l'homme sans émouvoir les autorités.
Face à ses situations, en s’entêtant dans un immobilisme constant, les institutions Françaises ne font pas seulement preuve de faiblesse, de lâcheté, de déni des valeurs républicaine de la France, elles font preuve de complicité.
- Tsimkoura, 10 Janvier 2016
- Tsimkoura encore, 17 Janvier 2016
- Tsimkoura toujours, 21 Février 2016
- Paroani, 20 Mars 2016
- Paroani à nouveau, 27 Mars 2016
- M'tsangaboua, 27 Avril 2016
La liste est déjà très longue...
En préférant la honte à la guerre, vous avez par manque de courage créé une situation Kafkaïenne. Il est dommage que le manteau de la honte vous ait occulté la vue au point de ne plus percevoir le sens de la république, ni celui des droits de l'Homme. Par vos errements constants, vous pourriez bien être maintenant l'origine des situations catastrophiques qui se profilent.
Simple citoyen Français, je n'arrive pas à comprendre que la faiblesse de la démocratie et de la justice à Mayotte soient telles que l'on puisse diffuser, par écrit, des messages incitants clairement à la haine (il s'agit tout de même d'une chasse à l'homme), écrire que l'état protège les sans-papiers, leur verse des prestations sociales... sans aucune réaction.
D'ici le 15 Mai, si aucune réponse n'est donnée par les autorités à l'encontre de ces actes éminemment xénophobes, si le laisser-faire va jusqu'à fermer les yeux sur ces actes barbares, vous aurez au moins réussi une chose : démontrer que de démocratie il n'est point question, mais que nous vivons sous un régime autocratique enclin à protéger des groupes occultes aux tendances génocidaires et prônant certaines formes d'épuration ethnique. A moins que ce ne soit également une résurgence de l'histoire, dont ni la justice, ni la gendarmerie, ni la préfecture, ni les élus mahorais ne peuvent se glorifier : Hamouro, 2003.
Blog de PG 976