Près de deux semaines que nos oreilles sont assourdies par les tintamarres des "victoires" aux élections qui semblent ne pas savo...
Près de deux semaines que nos oreilles sont assourdies par les tintamarres des "victoires" aux élections qui semblent ne pas savoir s'arrêter. Quasiment au même moment, raisonne la musique de la fête dans les trois îles et les appels à la haine aux mégaphones à Mayotte entre Comoriens. Ces événements dramatiques dans notre territoire occupé, filmés par les caméras du monde entier, nous obligent peut-être de rester humbles. Rester humbles pour ne pas dévier de l'essentiel.
Nous avons une population qui vit, pour sa grande majorité, sous le seuil de pauvreté. Il n'y a donc pas de victoire à célébrer. C'est plutôt un énorme défi, dans un pays qui manque de tout, pour essayer, tant que faire se peut, de le faire sortir du cercle vicieux de la pauvreté.
Il semblerait que l'heure est au partage du gâteau. Nous ne pouvons malheureusement pas éviter ces tristes moments. Il n'en demeure pas moins que nos élus prêtent serment en jurant de servir et défendre notre peuple.
J'ose espérer qu'une fois la poussière tombée, ils seront à la hauteur des attentes. Mais s'ils s'égarent des sens, ils nous trouveront sur leur chemin.
Toyb Ahmed