En réaction aux communiqués de l’organisation panafricaine et l’O.N.U et surtout après la déclaration du représentant résident auprès de l’...
En réaction aux communiqués de l’organisation panafricaine et l’O.N.U et surtout après la déclaration du représentant résident auprès de l’Union des Comores dans le canard officiel Alwatwan, l’équipe de Mamadou montre des signes d’essoufflement.
Elle maintient son souhait de voir se fracasser le processus en refusant l’accord signé le 15 mars 2016. Cette énième haie qu’ils veulent hisser ne changera rien dans la détermination de poursuivre le combat de la démocratie et pour la victoire annoncée.
Le Secrétaire Général de l’UDPC surgit après une longue absence de l’espace public, pour réitérer par des démonstrations de prétoire, l’idée de remise en cause du protocole de sécurisation, lequel a permis d‘organiser des élections acceptables, hormis les difficultés d’Anjouan dont ils étaient à l’origine, par les bourrages d’urnes, malgré la fausse communication véhiculée.
D’autres responsables de haut niveau de la coalition attaquent de front les nouvelles affirmations des partenaires quant au maintien d’un dispositif qui a fait ses preuves lors du scrutin du 10 avril 2016..
Tout ce tohu-bohu pour dire que le candidat qu’ils soutiennent ne se sent pas lié à un quelconque accord. « On ne change pas les règles du jeu avant et à cinq minutes de la fin de la partie ».
La nouvelle tournure des évènements les prend de court et fragilise leur entêtement à rejeter en bloc toute idée de sécurisation des opérations électorales.. Cette fois-ci ils sont isolés et plus personne ne les suit dans leur égarement.
Pas plus tard qu’il y a quelques jours, le Ministère des Relations extérieures a sorti un communiqué demandant aux uns et aux autres d’éviter d’offenser le canal diplomatie mais une question me vient à l’esprit : s’adressait il aux seuls partisans du Colonel Azali ?
En réalité il s’agit là d’une nouvelle manœuvre dilatoire de rattrapage, encore une, qui n’a ni queue ni tête, car le processus lancé arrive à son terme et il serait absurde de vouloir l’arrêter. Présenteront-ils des nouveaux délégués auprès de la CENI en vue d’une accréditation ?
Les dernières déclarations laissent penser le contraire et il y a fort à parier qu’ils essayeront d’installer une impasse. Ils pensent attaquer par cet angle au moment où la population espère voir rapidement s’achever ce lourd et très long processus.
Vaille que vaille, la passation doit avoir lieu les 23 et 26 mai 2016 respectivement pour les gouverneurs et le président de la République.
Toute autre démarche qui ne prendrait pas en compte ce point vital nous plongerait dans un environnement institutionnel chaotique auquel personne n’aspire. Par Djounaid Djoubeir