Qui osera parler d’une perfection de notre démocratie ? Qui, au sortir de ces élections, inférera un très bon fonctionnement de nos institut...
Qui osera parler d’une perfection de notre démocratie ? Qui, au sortir de ces élections, inférera un très bon fonctionnement de nos institutions ? Qui, victorieux ou vaincu, chantera la rengaine d’élections libres et transparentes ?
Indiscutablement le cocorico accentuerait la fragilité et la vulnérabilité de notre démocratie. Autant la négation de l’existant mènerait, aussi, à des aventures populistes et dictatoriales. Une raison suffisante pour adopter le juste milieu et ne pas tomber dans la négation de notre histoire et de sa complexité.
Oui la perfection, la merveille, l’absolu n’est pas encore notre. Le chemin pour la fortification et le perfectionnement de la démocratie est plein de vicissitudes. C’est un processus non linéaire avec des écueils à éviter : quitter la voie démocratique ou transgresser les droits. Il n’exclue pas l’expression populaire, celle de la rue.
Indiscutablement le cocorico accentuerait la fragilité et la vulnérabilité de notre démocratie. Autant la négation de l’existant mènerait, aussi, à des aventures populistes et dictatoriales. Une raison suffisante pour adopter le juste milieu et ne pas tomber dans la négation de notre histoire et de sa complexité.
Oui la perfection, la merveille, l’absolu n’est pas encore notre. Le chemin pour la fortification et le perfectionnement de la démocratie est plein de vicissitudes. C’est un processus non linéaire avec des écueils à éviter : quitter la voie démocratique ou transgresser les droits. Il n’exclue pas l’expression populaire, celle de la rue.
Certes que notre démocratie porte en elle des imperfections. Elle subit, depuis son avènement, des soubresauts et des assauts. En revanche, malgré son âge, elle est hissée sur nos montagnes. Elle récuse son acheminement vers les couloirs marins de la mort. Elle repousse les sirènes du séparatisme et la déliquescence de notre nation. L’élection des Gouverneurs Said Mohamed Fazul et Hassane hamadi, en lice contre ceux du pouvoir en place, avec plus de 62% pour chacun, témoigne de la santé de notre démocratie.
Au risque de déplaire certains, je trouve que la position d’Azali et de Salami inaugurent la nouvelle ère : celle d’une démocratie apaisée pour éviter la discorde des musulmans et l’instabilité du pays. Un devoir religieux et patriotique.
Au risque de déplaire certains, je trouve que la position d’Azali et de Salami inaugurent la nouvelle ère : celle d’une démocratie apaisée pour éviter la discorde des musulmans et l’instabilité du pays. Un devoir religieux et patriotique.
ASSAF MOHAMED Sahali