A l’occasion de la journée de la presse, j’ai décidé en qualité de simple activiste, de porter mon point de vue sur la presse comorienne. ...
A l’occasion de la journée de la presse, j’ai décidé en qualité de simple activiste, de porter mon point de vue sur la presse comorienne.
A l’instar de la plus part des cadres comoriens, Certains journalistes comoriens ne sont pas animés par la volonté d’exercer leurs métiers en toute honnêteté. Certes des entraves existent comme la liberté d’accès aux sources. A savoir aussi qu'il est très simple de désigner des bouc émissaires. Certains usent de ce quatrième pouvoir pour maintenir leurs semblables au pouvoir ou tout simplement préserver leurs postes au seins des médias nationaux.
Vous êtes loin de subir ce que vos collègues des pays d’ailleurs subissent tous les jours. Assassinats, prise d’otage et décapitations, pressions psychologiques, juste pour avoir révélé une vérité. Le journaliste comorien a tout simplement peur de perdre son emploi ou de dénoncer un proche, un ami, un beau frère ect..
L’ORTC, sensée être une référence, est le plus corrompu jusqu’au point de rabaisser l’image du pays à l’échelle internationale.
Incompétence ou trahison ? Je trouve que les deux vont de paire.
Puisque qu’on parle du régime en place il serait malhonnête d'escamoter le faite que le Ministre de l’information HUMED Msadié, (que je souhaiterai loin du pouvoir durant les 5 prochaine années) ne s’est pas opposé à la liberté de la presse, Il a su apprécier la nomination de ALI AMIR à Alwatan et a aussi exhorté Abdullah Saad,sans succès, pour plus d’ouverture et cela par écris et aussi à la télévision Nationale. L’homme qui n’a pas peur au médias, Houmed Msaidié a vite compris que la liberté d’expression permettra aux dirigents de se défendre afin de concilier l’image de l’homme politique comoriens avec ses citoyens. Abdullah Saadi et ALI DJAE ne sont ils pas des journalistes au même titre que ceux qui manifestent pour la liberté de la presse?
Une chose est certaine, aux Comores, personne n’a le courage d’assumer ses échecs, Lorsqu’on s’aperçois que le procureur se plaint de l’injustice, et que le GD de mamwe se plaint du vole du carburant à la société qu’il dirige, et que le GD de SNPCF se plaint des voles massives à répétitions, comme des simples citoyens, on se demande, qui est responsable de quoi dans notre pays.
Je trouve cela normale dans un pays ou les dirigents des grandes sociétés de l’état ne sont pas choisie par critères de compétences mais plutôt par leur capacité de rassembler plus d’électeurs au profit du régime en place.
Mais, est ce vrai qu’aux Comores un simple directeur puisse défier la feuille de route d’un ministère? Oui. surtout que si le DG n’a pas été choisie par le ministre tutelle.
Retournons à notre sujet.
Depuis la nomination d’Abdullah, votre collègue journaliste, l’ortc perdu son élan, son respect, il devient de plus en plus le média le plus détesté des Comores, la diaspora en particulier. Deux années ont suffit pour briser la passerelle construit par son prédécesseur, qui liait entre la diaspora et leur pays d’origine. Qualité d’image médiocre, faible production, rediffusions permanents etc… Aux Comores, j’ai été choqué de constater que lors des manifestations, la première chaîne nationale est chahuté et malmené par les citoyens, qui le juge de partiale et manipulateur d’opinion. C’est grave, voire très grave qu’un êtres saint d’esprit puisse accepter.
En sommes, les journalistes comoriens doivent assumer leurs responsabilités, changer de mentalité. Pas de pays sans justice, la dénonciation est une forme de juridiction. Notre pays a besoins d’homme et femmes intègres qui savent oublier les petits avantages pour fonder ensemble un pays juste, merveilleux dans l’océan, qui rayonnera Incha Allah partout dans monde. A SUIVRE...
Ortc TRAÎTRISE D'UN MÉDIA
Abdoulhamid Abdourahmane, Directeur Asso Arda