Quand la rue se substitue institutions !

Quelle fut la grande surprise de la population comorienne quand dans la matinée de ce jeudi 12 mai 2016, elle a suivi la vidéo de Mme Nadja...

Quelle fut la grande surprise de la population comorienne quand dans la matinée de ce jeudi 12 mai 2016, elle a suivi la vidéo de Mme Nadjat Cheik Allaoui (Vice présidente de la CNI) justifie sa décision unilatérale de proclamer les résultats des 12 bureaux (un bureau a été mis sous quarantaine) à la place de son président Mr Ahmed Djaza ! Leurre, leurre mes amis, quand on voit la même dame entrain de scruter son ordinateur et derrière elle QUI ? 

Kiki de la fraude électorale et non de la république ! Le même Kiki qui l’a soudoyée lors des communales (Mairie de Moroni), le même kiki qui a soudoyé GRAPHICA lors de l’élection générale des présidentielles. Décidément ce Kiki est prêt au sale boulot, tout simplement parce qu’il n’a que cela à proposer. Pour Mme Nadjat Cheik Allaoui, juriste de surcroît, c’est quand même honteux qu’elle se laisse berner par quelques personnes qui lui ont fait croire que la pression de la rue est si forte que pour éviter un débordement il fallait à tout prix proclamer ces résultats au grand mépris de la communiquée de la cour constitutionnelle.

Heureusement que la vérité étant ce qu’elle est, Mme Nadjat l’a reçu en pleine figure, quand ce matin une poignée de récalcitrant de JUWA a voulu créer la panique en voulant empêcher le convoyage des urnes à la Grande-Comores mais vite dispersée par les forces de l’ordre. Voilà la pression de la rue Mme Nadjat ! Et les cachets de la CNI Mme Nadjat ou sont ils passés pour avoir accepté de signer un document officiel sans le seau qu’il le rend officiel ! Mme la juriste ce n’est pas bien tout ça !!!

Par Abdou Houmadi