Paix et sécurité dans le respect des valeurs de la République.

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Composée de bénévoles et de nombreuses associations, la cellule de crise qui soutient les citoyens français, « les étrangers » en situatio...

Composée de bénévoles et de nombreuses associations, la cellule de crise qui soutient les citoyens français, « les étrangers » en situation régulière et irrégulière, tous expulsés illégaux d'origine comorienne, prend acte du communiqué de presse du 17 mai 2016 du Ministre de l'intérieur, Monsieur Bernard Cazeneuve et de Madame George Pau Langevin, Ministre des Outres Mers dans lequel ils « condamnent les violences commises ces derniers jours à Mayotte à l'encontre des familles, ayant par ailleurs conduit à la destruction de leurs habitations. De tels comportements n'ont pas leur place dans la République. Tous les individus impliqués, dont l'enquête devra établir l'identité, devront rendre compte de leurs actes devant la justice ».

Mieux vaut tard que jamais !

Le Président de la République, Monsieur François Hollande, a évoqué « une situation très préoccupante ».

Mieux vaut tard que jamais !

Malheureusement, jusqu'à présent, aucune initiative n'est prise par les autorités compétentes en direction des victimes de ces expulsions illégales. Les coupables, à cause de l'inaction de la Préfecture et du gouvernement, poursuivent, sans s'inquiéter, la chasse aux citoyens originaires des autres îles de l'archipel des Comores, quel que soit leur statut administratif (nationalité française, détention d'une carte de séjour ou en situation irrégulière) dans une impunité totale.

Ce décalage entre les paroles et les actes, favorise la multiplication des dérapages, l'arbitraire, l’incitation à la haine, pouvant mener à un conflit intercommunautaire. (Africains continentaux, Comoriens, Français et Malgaches).

Est-ce- cela dont le gouvernement et la préfecture ont besoin ?

C'est dans tous les cas, une posture qui rompt avec la mission de la préfecture, notamment la sécurité des citoyens et la préservation de l'ordre public.

Si rien n'est fait, cela signifie qu'on laisse perdurer cette situation inacceptable, totalement contraire aux valeurs de la République. Si rien n'est fait, cette « comorophobie » ne pourrait que déboucher sur un affrontement intercommunautaire. (Africains continentaux, Comoriens, Français et Malgaches).

Par conséquent, nous exigeons :

-l'arrêt immédiat et inconditionnel des expulsions illégales.
-le relogement urgent de ces expulsés illégaux dans des conditions humaines et dignes.
-l'ouverture immédiate d'un dialogue constructif et responsable entre la préfecture, les différents élus, les différents notables et conseils de quartiers, toutes les associations et tous les bénévoles qui apportent leur soutien aux expulsés illégaux.

Collectif des associations de l'archipel des Comores
Mamoudzou, le 21 mai 2016
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