Je ne suis pas politicien pour m’attaquer à mes concurrents pour les fauteuils gratuits des hautes instances de notre pays ou même des occu...
Je ne suis pas politicien pour m’attaquer à mes concurrents pour les fauteuils gratuits des hautes instances de notre pays ou même des occupants des chaises marionnettes des vestibules des bureaux des grands mais je suis un simple citoyen sidéré par des autorités qui ne pensent qu’à leur panse.
Je comprends mieux ceux qui nous ventent les qualités des « saints » qui ont dirigé les Comores et qui ont malheureusement plongé ce pays dans le fin fond de la fosse de laquelle des siècles sont nécessaires pour y sortir. Si Dieu a dit a Adam qu’il gagnera son pain à la sueur de son front, nos autorités gagnent le leur par le mensonge et la tromperie du peule. D’autres l’espèrent en nous racontant des histoires incompréhensibles sur les vertus thérapeutiques des politiques qui ont causés la mort subite de notre pays.
Nos dirigeants ont tous échoué dans leurs fonctions, ils ont tous failli à leurs obligations et ceux qui diront le contraire n’oseront pas nous confirmer qu’un parmi leurs leaders a rendu un jour les Comoriens joyeux ou a sorti les Comores d’une des listes des tops 10 des mauvais pays. Notre pays figure année après année dans le top 10 des pays corrompus, dans le top 10 des pays pauvres, dans le top 10 des pays mal dirigés et j’en passe.
Si j’étais aux Comores en ce moment, j’aurais observé mon droit de vote mais en donnant confiance à aucun de ces anciens dirigeants qui n’ont cessé de ternir l’image de notre pays : seuil de pauvreté des habitants qui ne cesse d’augmenter jour après jour, infrastructures presque inexistantes, corruption galopante dans tous les niveaux, salaires des fonctionnaires impayés…
A mon humble avis, les Comoriens ne demandent pas l’Etat-providence car ils sont des cultivateurs, des pêcheurs, des artisans même s’ils ont toujours été délaissés par l’Etat, mais ils auraient tout simplement désiré profiter du minimum des biens de l’Etat : électricité, routes et eau. Portant nos dirigeants ne font que continuer à nous exposé de projets pharaoniques qui n’ont jamais abouti. Où allons-nous ? Jusqu’à quand devons nous espérer voir ce pays moribond sortir du coma ? Qui sera le sauveur de ce pays ? Avec tant de questions que je me pose sans relâche pour l’avenir de notre pays, je reste en revanche persuadé qu’un jour une génération de patriotes va être le messie de ce paradis rendu invivable.
AHMED Mhamadi
Diplômé en Environnement
Vivant en France (Limoges)
AHMED Mhamadi
Diplômé en Environnement
Vivant en France (Limoges)