Île de la Réunion - Nicolas Sarkozy poursuit sa journée marathon. Après avoir rencontré les chefs d'entreprises et les membres du dialo...
Île de la Réunion - Nicolas Sarkozy poursuit sa journée marathon. Après avoir rencontré les chefs d'entreprises et les membres du dialogue inter-religieux, l'ancien chef de l'Etat s'est rendu au nouveau centre de dialyse de la Clinique Sainte-Clotilde pour aborder le thème de la santé en compagnie de la présidente du Département, Nassimah Dindar, et accueilli par le groupe de santé Clinifutur.
Une quarantaine de professionnels de la santé ont fait le déplacement. Parmi les sujets abordés, l'inquiétude des médecins généralistes. Nicolas Sarkozy a ainsi affirmé son opposition au tiers payant généralisé : "L'assurance maladie sera leur seul client et c'est elle qui décidera comment traiter une pathologie, dénonce-t-il, car c'est celui qui paye qui décide". Il a aussi déclaré vouloir revoir le système de rémunération des médecins qui devraient selon lui être payés différemment selon le type de consultation et de traitement.
Autre source d'inquiétude, la situation générale de Mayotte qui touche également le centre de dialyse de Clinifutur de l'île aux parfums. Des membres du personnel sont parmi les victimes de violences de ces dernières semaines et certains ont décidé de partir.
"ça coûtera bien moins cher"
Aux cotés de la directrice régionale de Clinifutur, Jeanne Loyher, Nicolas Sarkozy a affirmé que "la France doit financer la stabilité des Comores" pour éviter qu'elle ne déborde sur Mayotte, "ça coûtera bien moins cher". Un exemple : la construction d'une maternité digne de ce nom pour éviter la saturation de celle de Mayotte.
Sarkozy à la Réunion |
En évoquant le problème des personnes en situation illégales à Mayotte, il est ainsi revenu sur la question du droit du sol. Si l'ancien président ne souhaite pas le remettre en cause, il refuse que la nationalité française soit accordée aux enfants nés de parents en situation illégale.
Nicolas Sarkozy a enfin répondu à la question d'un médecin généraliste préoccupé par la loi santé et l'avenir du secret médical. "L'article 47 (qui prévoit la création d'un système de recensement des données médicales de chacun, ndlr) est inadmissible. La relation qu'un patient a avec son médecin est basée sur la confiance".
Publié par zinfos974.com
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