La campagne se poursuit aux Comores à six jours de l'élection partielle. Le scrutin présidentiel aura lieu dans 13 bureaux de l'île ...
La campagne se poursuit aux Comores à six jours de l'élection partielle. Le scrutin présidentiel aura lieu dans 13 bureaux de l'île d'Anjouan. Au second tour, le 10 avril, des violences avaient empêché le déroulement normal du vote et la Cour constitutionnelle a décidé une « reprise » de l'élection pour un peu plus de 6 000 personnes le 11 mai. Les candidats ne sont plus que deux en course.
Le candidat arrivé en 3e position renonce : Mouigni Baraka Said Soilih appelle à voter pour le candidat du gouvernement. Il rejoint donc Mohamed Ali Soilihi, deuxième selon les chiffres provisoires de la Commission électorale. Il ne retire pas sa candidature, la loi ne l'autorise pas. Mouigni Baraka sera donc bien présent sur le bulletin de vote le 11 mai prochain mais il appelle ses partisans à choisir plutôt le candidat du parti au pouvoir.
Cela n'inquiète pas particulièrement le camp du président élu : il a un peu plus de 2 000 voix d'avance sur son principal rival, c'est peu mais l'équipe d'Azali Assoumani assure que c'est amplement suffisant. D'autant plus qu'il bénéficie de soutiens politiques importants sur l'île d'Anjouan. «Nous sommes confiants, il faudrait que le candidat du gouvernement fasse un score énorme pour inverser la tendance». Et les 19% des voix obtenus par Mouigni Baraka ne suffiront pas, selon eux.
Ce ralliement n'a d'ailleurs pas vraiment surpris dans le camp d'Azali Assoumani qui parle de lui comme d'un homme versatile, habitué aux gymnastiques politiques. Du côté de l'intéressé, on explique que Mouigni Baraka n'a pas négocié de poste en échange de son soutien, du moins pas officiellement. Habarizacomores.com avec RFI
Cela n'inquiète pas particulièrement le camp du président élu : il a un peu plus de 2 000 voix d'avance sur son principal rival, c'est peu mais l'équipe d'Azali Assoumani assure que c'est amplement suffisant. D'autant plus qu'il bénéficie de soutiens politiques importants sur l'île d'Anjouan. «Nous sommes confiants, il faudrait que le candidat du gouvernement fasse un score énorme pour inverser la tendance». Et les 19% des voix obtenus par Mouigni Baraka ne suffiront pas, selon eux.
Ce ralliement n'a d'ailleurs pas vraiment surpris dans le camp d'Azali Assoumani qui parle de lui comme d'un homme versatile, habitué aux gymnastiques politiques. Du côté de l'intéressé, on explique que Mouigni Baraka n'a pas négocié de poste en échange de son soutien, du moins pas officiellement. Habarizacomores.com avec RFI