La décision du gouverneur de Ngazidja de soutenir Mohamed Ali Soilihi met en émoi le clan Azali et ses soutiens sur les réseaux sociaux. Il...
La décision du gouverneur de Ngazidja de soutenir Mohamed Ali Soilihi met en émoi le clan Azali et ses soutiens sur les réseaux sociaux. Ils se mettent à insulter notre gouverneur élu, pensant ainsi favoriser le putschiste. Un peu de calme et d'honnêteté.
Le véritable homme politique est celui qui sait s'adapter aux circonstances. Pourquoi si Mouigni Baraka s'aperçoit qu'il a déjà perdu les élections et s'il pense, comme beaucoup d'entre nous, que pour le bien de son pays il vaut mieux le financier Mohamed Ali Soilihi que le putschiste Azali Assoumani, où est le problème ? Où est le problème s'il estime qu'Anissi, au vu de son bon bilan, vaut mieux que l'aventure avec le jeune Salami contrôlé par Sambi ? Où est le problème s'il appelle ses électeurs à voter pour celui qui lui est proche et qui est en mesure de gagner face au putschiste ?
Le Gouverneur Mouigni Baraka a raison de vouloir le calme et la paix avec Mohamed Ali Soilihi que de s'allier ou par une certaine passivité laisser gagner celui qui a promis de trancher la gorge à ses opposants.
Certains auraient voulu qu'il n'appelle à voter ni pour l'un ni pour l'autre comme cela, le camp du putschiste pourrait l'emporter du moins réduire l'écart avec le candidat Mohamed Ali Soilihi. Mais, en son âme et conscience, il a préféré assurer la victoire de Mohamed Ali Soilihi. C'est tout à son honneur.
Ces attaques contre le gouverneur Mouigni sont d'autant plus amusantes que les mêmes Azalistes élèvent Djaé, l'ancien allié de Mouigni Baraka sur un piédestal parce qu'il a trahi son parti pour rejoindre Azali et ils oublient que tout le bureau national du RDC, y compris les vrais leaders du parti, Said Islam, le député Oumouri et Mme Sittou, est derrière son chef légitime. Faudrait-il rappeler que lors d'un vote interne au parti Djaé a été désavoué par plus de 80% des délégués votant alors qu'il est le SG de ce parti ? Alors qu'est-ce que Djaé peut apporter à Azali dans les 13 bureaux d'Anjouan ? Que gagne-t-il à trahir son parti à un moment aussi critique ? Franchement, parfois, il vaut mieux en rire. Par Mahmoud Ibrahime