La Communauté Comorienne regroupée autour des organisations politiques signataires de cette lettre, tient à s’adresser à votre haute person...
La Communauté Comorienne regroupée autour des organisations politiques signataires de cette lettre, tient à s’adresser à votre haute personnalité pour vous exposer ce qui suit : d’abord notre inquiétude sur l’issue du double scrutin du 10 Avril 2016 aux Comores.
Pour préserver la paix civile, le candidat AZALI Assoumani, placé en tête des résultats du second tour de la Présidentielle avec 41% des suffrages exprimés, est soumis à un 3ème tour pour 13 bureaux de vote dans l’Île autonome d’Anjouan.
Cela découle d’un arrêt, sujet à controverses, du 30 avril 2016 de la Cour Constitutionnelle des Comores. Nous savons, par ailleurs que des intervenants dans le processus électoral au nom de la communauté internationale ont presque failli dans certains secteurs et ont entaché la réputation de leurs représentations.
Le 2ème candidat Mohamed Ali Soilihi, alias Mamadou est, semble-t-il, porté par des forces occultes qui s’apparenteraient à ce qu’on appelle communément la FrancAfrique.
Nous vous savons, opposé à celle-ci dans son incarnation de l’histoire sombre entre notre France des droits de l’Homme et l’Afrique.
La clique Mamadou est en train d’opérer un hold-up électoral, créant une situation inédite où les relations entre les comoriens et notre France rêvée sont mises à rudes épreuves.
Les Comores risquent de plonger dans la guerre civile, à cause de ces aventuriers adeptes de la politique de la terre brûlée.
Dans un monde mouvementé où de nombreuses régions du globe sont les théâtres de confrontations diverses, l’Océan Indien, une région dont les Comores et la France partagent une communauté de vie, est restée à l’écart.
Il est vrai, que les populations aspirent à la paix et à la stabilité.
Nous osons croire et espérer que vous partagez avec nous, les mêmes préoccupations comme cela est bien connu : une étincelle peut provoquer une déflagration.
Nous souhaitons que la France de Liberté de l’Egalité et de la Fraternité sorte de son réserve et fasse triompher en même temps celle des Droits Universels de l’Homme.
Soyez assuré, Monsieur le Président de la République à l’assurance de notre haute considération
(CRC, JUWA, URC, ORANGE, CHUMA)
Marseille, le 4 mai 2016