Un fait marquant de la reprise du second tour de cette élection. Selon nos confrères de RFI, le président de la CENI et son secrétaire g...
Un fait marquant de la reprise du second tour de cette élection. Selon nos confrères de RFI, le président de la CENI et son secrétaire général ont disparu avec au moins 3 de ses commissaires aux environs de 4h du matin, laissant leurs collègues à l'abandon avec les résultats.
Nadjahe Allaoui, vice-présidente de la Céni, était très bouleversée, au moment de commenter ce départ : « Nous sommes à peu près cinq collègues à préparer le résultat. Il est parti il y a quelques minutes. Nous ne comprenons plus rien, nous qui sommes ici. »
Et de dénoncer : « Nos collègues sont partis. Ils n’ont même pas averti. Pourquoi la Céni ne veut pas donner ce résultat ? Qu’est-ce qui se cache dedans ? Personnellement, j’accuse mes collègues, avec la situation qui est là. »
Devant l’hôtel où séjournait la Céni au complet, les nombreux manifestants qui attendaient les résultats n’ont pas compris non plus ce départ protégé par les forces militaires. Des heurts ont donc éclaté, faisant quelques blessés légers, jusqu’à l’utilisation de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
Jusqu'à cette élection partielle, Azali Assoumani et Mohamed Ali Soihili étaient aucoude-à-coude dans le scrutin présidentiel, séparés par seulement 2 400 voix. Mais Azali Assoumani est désormais proclamé provisoirement président de l’Union. Habarizacomores.com avec RFI