Le CRAN Réunion continuera à interpeller avec fermeté les autorités françaises concernant la barbarie qu’exercent les villageois Mahorais à...
Le CRAN Réunion continuera à interpeller avec fermeté les autorités françaises concernant la barbarie qu’exercent les villageois Mahorais à l’encontre des familles comoriennes à Mayotte. On expulse illégalement des citoyens, des personnes âgées, des femmes et des enfants comoriens sont devenus la « chose » de la sauvagerie.
Le mahorais déverse sa haine, sa frustration, sa colère singulière sur les gens faibles et pauvres matériellement, et ils le savent, ils en revendiquent les égards et les honneurs de ses horreurs. La France n’a plus besoin d’envoyer des juges à Mayotte, ni de créer des tribunaux, car les collectifs de villageois mahorais sont devenus des représentants de la loi et de la justice à Mayotte.
Des familles chassées de chez eux à Mayotte © la rédaction |
Une justice devenue l’ombre d’elle-même, une invisibilité qui témoigne de son incapacité d’assumer ses responsabilités. La situation sanitaire s’aggrave de jour en jour à Mamoudzou, les personnes entassées à la place de La république ne sont plus à l’abri d’une épidémie de gale ou de la gastro-entérite.
Les ordures, la promiscuité vont devenir des accélérateurs de maladies infectieuses, le sous-équipement sanitaire est le marqueur d’une humiliation caractérisée.
Les bénévoles sont impuissants et ne peuvent plus faire face à cette situation dégradante pour de nombreuses familles comoriennes.
Les droits internationaux des enfants à la scolarité et à l’éducation sont totalement bafoués dans un territoire soi-disant français, un grand nombre d’adolescents ne passeront pas le brevet des collèges 2016, les enfants sont déscolarisés. La France commet une faute envers des enfants en vertus de la convention internationale des droits des enfants de 1989. Un pays qui affiche fièrement l’enseigne des droits de l’homme ne cautionne pas une « guerre des pauvres ».
C’est pour cette raison, que le CRAN Réunion sollicite les autorités politiques mahoraise, Le Préfet, Le recteur de Mayotte et ARS (agence régionale de santé) afin d’améliorer les conditions d’une prise en charge scolaire et sanitaire pour ces personnes ; ainsi que la mise en place d’une cellule d’écoute psychologique (décret n°2013-15) pour l’ensemble des bénévoles et familles qui vivent ce traumatisme.
Le responsable du CRAN Réunion
Erick Murin
Avec le JIR
Avec le JIR