Le 11 mai le peuple comorien désignera celui qui aura la responsabilité de diriger le pays pendant 5 ans. Chaque élection présidentielle re...
Le 11 mai le peuple comorien désignera celui qui aura la responsabilité de diriger le pays pendant 5 ans. Chaque élection présidentielle revêt une importance, mais je discerne dans celle ci trois enjeux singulières.
- -La nécessité absolue d'engager des réformes pour améliorer la vie quotidienne du peuple.
- -Le devoir de protéger notre pays et de défendre son intégrité territoriale.
- -L'impérieuse responsabilité de conforter notre république et consolider la démocratie.
La tournante revêt à plusieurs égard des relans de séparatisme.
Il est urgent de poser le débat sur la nécessité d'une république unie et solidaire.
"Le président est le point de convergence, la synthèse et l'incarnation des volontés individuelles, autrement dit la volonté générale au moment de l'élection " J.J.ROUSEAU.
L'élection est un moment de choix. Mais choisir c'est aussi renoncer. Le peuple comorien à exprimé sa volonté de changement, mais cette volonté générale est aujourd'hui tronquée.
La probable élection d'AZALI ne constitue pas une adhésion à une offre politique, mais plutôt une élection par défaut, un rejet du pouvoir. C'est un non choix auquel tout le monde s'accorde à le dire. Le gouvernement actuel s'accroche par tous les moyens à conserver le pouvoir. Au final aucun espoir de changement ne se profil a l'horizon.
Le pays regorge d'énormes potentialités et des forces de progrès longtemps mis en veilleuses par des pratiques politiques sous adjacent des vestiges de la colonisation. Une nouvelle génération politique s'est révélé au cour de ces présidentielle porteur d'espoir pour le pays. L'alternative et le changement réside dans la convergence des luttes entre le peuple et les forces de progrès.
Par Cheikh Ahmed