Depuis la validation par la cour constitutionnelle de l’élection du gouverneur de la Grande-Comore et celui de Mohéli, puis une reprise par...
Depuis la validation par la cour constitutionnelle de l’élection du gouverneur de la Grande-Comore et celui de Mohéli, puis une reprise partielle à en Anjouan pour les 13 bureaux de vote saccagés pour les élections présidentielles et des gouverneurs, les partisans du candidat du pouvoir font une campagne de désinformation, de sape, des faux chiffres sur le Web sortis de nulle part pour enfumer la population sur le choix du peuple.
On peut comprendre que le combat politique ressemble à une bataille militaire, et une fois qu’on est cerné par la puissance de l’adversaire, on ne se livre pas facilement.
On peut comprendre que le combat politique ressemble à une bataille militaire, et une fois qu’on est cerné par la puissance de l’adversaire, on ne se livre pas facilement.
Le trio Mamadou, Msaidié et IKILILOU ont le couteau sous la gorge à cause des millions donnés par les multinationales françaises pour financer cette campagne présidentielle; et en cas de victoire aux élections présidentielles, ces multinationales vont régner aux Comores pour mille ans comme disait un des dictateurs le plus renommé du XXe siècle.
La publication du 15 avril passé par la CENI des résultats du second tour a placé le candidat du pouvoir en seconde position, c’est à dire battu en attendant la validation des résultats par la cour constitutionnelle. On peut observer une expression de haine envers le camp adverse et une grande partie de l’électorat comorien qui n’ont pas voté pour Mamadou. Un sentiment de malaise , et d’inquiétude gagnent leur rang. Ce trio a fabriqué trois scénarios depuis le début de cette échéance, tout en niant l’existence du peuple comorien, et la popularité du leader de DJUWA dans l’archipel .
Les deux scénarios ont été habillement menés car ils ont les leviers de commandes à savoir: l’invalidation par la cour constitutionnelle de la candidature du pauvre SAMBI, et la triche soigneusement orchestrée par Msaidié pour éliminer le candidat qui a fait alliance avec SAMBI; le troisième scénario a fait un flop car trois inconnus les ont empêché à savoir: le rejet du candidat du pouvoir l’ alliance de dernière minute entre AZALI et SAMBI et le protocole de sécurisation du second tour pour se prémunir de la triche du premier tour. L’objectif initial du trio est d’éliminer politiquement le retour au pouvoir du pauvre Sambi en 2021.
L’élection partielle du 11 mai prochain voulue par le candidat du pouvoir non prévu par la constitution comme dernière tentative de retournement de la situation est ressentie par les Anjouanais comme un affront pour les marginaliser de l’unité nationale car l’ objectif recherché par les deux fils spirituels de SAMBI à savoir Anis gouverneur sortant d’ANJOUAN et IKILILOU président de l’Union sortant est d’ostraciser leur père en lui barrant la route du pouvoir. En manœuvrant cette partielle Msaidié rejette le protocole de sécurisation du second tour pour lui permettre de recourir aux fraudes du premier tour du 21 février passé.
Pour les 13 bureaux concernés par cette élection les Anjouanais sont vigilants des tentatives du candidat du pouvoir, et ont pris toutes les dispositions possibles pour déjouer les éventuelles fraudes et d’infliger au soir du 11 mai une défaite cuisante au camp Mamadou. Parallèlement les partisans du pouvoir continuent sur le Web à faire croire aux crédules d’entre eux que la victoire est si proche en leur faisant du bourrage de crâne.
On constate malheureusement que les vertus d’honneur, de dignité pour être mis en avant sont moins de en moins respectées; le ridicule ne tue pas depuis longtemps, il semble même dans certains cas être un bain de jouvence permanent.
L’honnêteté intellectuelle, n’est plus un critère qui conditionne l’exposition médiatique. IL n’y a que les paroles qui s’envolent et les écrits également. Priorité est souvent donné à celui qui assène son propos de façon péremptoire (et qui ne s’embrasse pas avec les subtilités de la réalité), même si chacun a en mémoire les contradictions , omissions ou mensonges ( souvenez-vous les contre-vérités de l’un des débatteurs de la chaîne Africa 24 ou le coup de menton de Msaidié sur le plateau de l’ORTC disant qu’il fera tout pour empêcher la candidature du pauvre SAMBI).
Lorsque les élites mentent aussi comme les politiques il ne faut pas s’étonner que le public s’en détourne; or la coupure entre les citoyens comoriens et les élites est de plus en plus grande. C’est un danger pour cette démocratie naissante, les faussaires font le lit de la démagogie.