Après plusieurs jours d'attente pour la validation du deuxième tour des présidentielles 2016, la Cour Constitutionnelle de l'Union ...
Après plusieurs jours d'attente pour la validation du deuxième tour des présidentielles 2016, la Cour Constitutionnelle de l'Union des Comores vient de rendre publique sa décision à l'issue de laquelle les deux parties en présence ont été bien servies.
Alors que le camps Mohamed Ali soilih crie victoire pour avoir obtenu de la haute Cour l'organisation d'élections partielles dans 13 bureaux de vote de l'île d'Anjouan, le camps Azali Assoumani se félicite que les sages n'aient pas remis en cause sa longueur d'avance sur la partie adverse.
Les questions que nous sommes en droit de nous poser sont les suivantes: A qui profitera sincèrement cette partielle sachant très bien que les demandeurs de ce troisième tour ne sont pas forcément les favoris dans cette région?
Que se passera-t- il en cas de victoire de Mohamed Ali Soilih?
Azali ne risque t-il pas de réveiller son vieux démon?
Mohamed Ali Soilih sera t-il prêt à avaler son désaveu par le peuple comorien dont la cour constitutionnelle n'a aucunement invalidé son choix?
Pour l'instant, nos hommes politiques font honneur à la jeune démocratie de notre pays puisque aucun d'eux n'a remis en cause la décision des sages de la Cour Constitutionnelle.
En depit de nos différences, nous avons raison d'être fiers de nos guignols qui ont fait preuve d'une très grande sagesse, en tout cas jusque ici, car la grandeur d'un pays se mesure aussi par la manière dont il croit en ses institutions.
Ainsi, avouons le sans risque de nous tromper que la démocratie comrienne est en marche. Et Tant pis pour les ennemis de notre pays. Par Abacathir Abdillah