L’Omerta de l’Etat Comorien face à la chasse humiliante des Comoriens de Mayotte dans une terre comorienne renforce une fois de plus le...
L’Omerta de l’Etat Comorien face à la chasse humiliante des Comoriens de Mayotte dans une terre comorienne renforce une fois de plus le mépris de la France envers le peuple comorien.
La diplomatie de courbette de l’ Etat comorien ,une marque de fabrique du président IKILILOU est une illustration de l’attitude obséquieuse de certains hommes politiques comoriens trop francophiles à l’ excès, en choisissant un silence complice, au lieu de dénoncer la chasse inhumaine des comoriens de Mayotte. La France, pays de droit qui aime donner des leçons du respect des droits de l’homme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes s’autorise depuis belle lurette à s’asseoir sur le droit et à occuper illégalement Mayotte, une terre comorienne. Nous tenons à rappeler les faits historiques de cette présence française à Mayotte.
En 1945 , le réveil nationaliste des peuples colonisés d’ Asie et d’Afrique sonne le glas des empires coloniaux . Par vagues ,des anciennes colonies françaises d’ Afrique ont accédé à l’indépendance aux années 1960, et les Comores ont eu un statut transitoire d’autonomie interne, les préparant vers la décolonisation; un référendum global est réalisé dans l’archipel des Comores le 22 décembre 1974; plus 95 pour cent des Comoriens se sont prononcés pour l’indépendance du pays .Allant à l’ encontre de sa propre loi votée après les accords de juin 1973 et prétextant que près de 65 pour cent des habitants de Mayotte auraient voté contre l’ indépendance, la France se maintient à Mayotte.
Au regard du droit international, l’ administration de Mayotte par la France est illégale. Cette chasse inhumaine contre les comoriens de Mayotte a été opérée déjà en 2005. Nous rappelons que la fin d’année 2005, les maisons des Comoriens étaient régulièrement incendiées avec la bénédiction des maires, du préfet et sous la protection de la gendarmerie. Les leaders politiques ont appelé les Mahorais à la chasse contre leurs cousins comoriens qu’ils ont hébergé ou qu’ils emploient à bon compte. A la fin du mois d’octobre 2005, un tract ordurier a circulé à Mayotte pour stigmatiser nommément ceux qui ont pris publiquement position contre la chasse aux comoriens des autres îles.
Onze ans plus tard l’ histoire de la chasse aux comoriens de Mayotte défraie la chronique en déclenchant des défoulements haineux à l’ égard des comoriens de Mayotte. Aujourd’hui les autorités de l’ile incompétents et ignorant le droit des étrangers légaux parlent d’une même voix qu’il faut renvoyer les comoriens chez eux et même, ceux qui ont un titre de séjour et avec des enfants français et sans réaction des autorités préfectorales. A Mayotte il y a des étrangers en situation irrégulière notamment des malgaches ou des africains du centre ou de l’Est du continent et pourtant ils ne sont pas victimes de cette chasse à l’ homme qui est perçu comme un délit de faciès.
L’Etat comorien n’ a jamais eu la force de se confronter à la France sur la question de ces agents français qui empêchent les Comoriens de circuler dans leurs quatre iles, sauf momentanément en refusant les expulsés de Mayotte par la France. Une pétition enjoignant le président SAMBI de refuser d’ accueillir les Comoriens expulsés de Mayotte par la France a été ouverte en avril 2009, au moins cet ancien président qui dérangeait la France dans les instances internationales à l’exemple de l’ ONU évoquait à chaque occasion la question de l’ occupation illégale de Mayotte par la France , son successeur qui termine son mandat le 26 mai prochain n’ose pas publier un communiqué pour dénoncer les affres subis par les comoriens de Mayotte en ce moment de peur d’être rabroué par son maître qui balkanise l’archipel de la lune pour ses propres intérêts tout en méprisant le peuple comorien
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY