Quelques heureux après avoir quittés le règne de Ngazidja, l’ancien gouverneur de l’ile a convié la presse pour parler de sa gestion de l’i...
Quelques heureux après avoir quittés le règne de Ngazidja, l’ancien gouverneur de l’ile a convié la presse pour parler de sa gestion de l’ile. Malgré les quelques ratés de son programme quinquennal, Mouigni s’est dit satisfait de son bilan et sort la tête haute à Ngazi- Ngomé. Dans cet échange avec la presse, il revient sur le bilan «mitigé» de ces 5 ans à la tête de Ngazidja, ses sentiments sur les élections, et son avenir politique.
Malgré les multiples difficultés qu’il a rencontrées, Mouigni Baraka est satisfait de sa gestion. L’ancien gouverneur s’est félicité, des investissements réalisés par son équipe dans la période 2011-2016 dans divers domaines socioéconomiques dont la santé, l’éducation, malgré un budget annuel qu’il juge insuffisant par rapport aux besoins. Lors de cet échange avec la presse, Mouigni Baraka a résumé le bilan de sa gestion par des réalisations concrètes. « Je peux dire que le premier sentiment que j’ai, est un sentiment de satisfaction, parce que nous avions la responsabilité, de conduire notre pays à bon port en essayant de faire en sorte que nous puissions développer notre ile et arriver à la vraie démocratie. Il y a eu beaucoup d’épreuves et de difficultés, mais nous avons pu braver toutes ces difficultés et au final nous avons pu faire une bonne gestion qui a été salué par tous. C’est ça ma grande satisfaction. Mais ma satisfaction aussi, il faut que je le souligne, c’est de pouvoir organiser une élection libre et passé a une vraie alternance politique », a-t-il souligné.
Parlant des élections, l’ancien gouverneur n’a pas de regret de déserter l’ile pour se présenter à l’élection présidentielle pendant qu’il avait la possibilité de se présenter pour un second mandant. « Des regrets non, je garde un empreint de fierté par ce que si tout le monde a compris que j’allais être réélu à Ngazidja, cela montre clairement que mon bilan est positif. J’ai été marqué par l’adhésion de tous ceux qui ont compris que je devais retourner à Mrodjou mais mon ambition a été motivé par l’intérêt supérieur de tous les comoriens », a-t-il justifié.
Parlant de son avenir politique, Mouigni a précisé qu’il est disposé à servir son pays quelques soit sa position. Une manière de dire qu’il est prêt à entrer au gouvernement une fois appelé. « On se bâtait pour une idéologie et une vision différente sur la gestion de notre était. Mais on est plus des ennemis. Mais il faut comprendre une chose, le président Azali a été élu par 41% des nos électeurs ce qui fait qu’il y a 58% de contre, cela montre qu’il n’a pas la majorité, donc, un rassemblement de la majorité lui oblige », a-t-il rappelé.
Quant au soutien à Mamadou pour l’élection partielle, Mouigni a fait la précision que « cela ne concernait pas notre parti, c’est le candidat Mouigni Baraka et ses alliés qui ont pris la décision et ceux qui ont soutenu le candidat Azali, n’ont pas engagé également le parti, le RDC n’est pas en division », a-t-il précisé.
Nakidine Hassane