La situation dramatique et calamiteuse qui a toujours prévalu à Mayotte et qui s'est empiré ces quinze dernières années mérite beaucoup...
La situation dramatique et calamiteuse qui a toujours prévalu à Mayotte et qui s'est empiré ces quinze dernières années mérite beaucoup réflexion et analyse.
Au delà des réalités géographiques, historiques, religieuses coutumières et langagières, deux grandes raisons poussent nos concitoyens comoriens à se rendre à Mayotte au péril de leur vie: La PAUVRETÉ ET LES MOYENS SANITAIRES.
Mais ces deux facteurs passent certainement par notre politique poreuse. Trois chefs d'État comoriens en sont sans doute les grands responsables de tout ce qui nous arrive jusque là :
AZALI ASSOUMANI, pour avoir autorisé les mahorais à pouvoir se présenter dans les jeux des îles sans contre partie alors que cela nous aurait permis de conclure un accord gagnant-gagnant,en particulier le visa Balladur ou l’allègement de la situation de nos citoyens à Mayotte.
ABDALLAH MOHAMED SAMBI, pour son silence assourdissant lors de la "DÉPARTEMENTALISATION DE MAYOTTE " en 2009 sans incident diplomatique mais seulement par un discours sourd aux Nations Unies.
IKILILOU DHOININE,victime des erreurs de ces prédécesseurs et pour n'avoir pas réagi contre les derniers jeux des îles quand des mahorais se sot présente sous le drapeau français...
Autant des "petites actions" qui ont fait naître le chaos. À côté de ces trois responsables, il convient de nous interroger sur le vrai engagement du COMITÉ MAHORAIS .
Combien de victimes aurions nous si au delà de brandir des affiches "Mayotte est Comorienne et le sera à jamais", on s'était engagé à réduire la pauvreté ou à faciliter le départ de nos concitoyens qui souhaitent aller se soigner à Mayotte?
oui,je sais que certains parmi vous diront que je ne suis pas patriote ni nationaliste. Mais je suis avant tout humain et plaide pour la survie de mes frères et sœurs tout en reflétant mes pensées sur le futur.
Quand j'étais petit, ma mère m'interdisait de ne plus me rendre seule dans la rue de peur que je sois écrasé par une voiture même si elle me disait souvent que là où on a fait passer la route demeurait autre fois notre ancienne maison...
Je conclus finalement que notre politique pusillanime nous a malheureusement conduit à une telle situation. Et, quand nous ouvrons pour réduire la pauvreté, réorganiser nos hôpitaux,la mère de de Mayotte ne sera pas la plus grande cimetière maritime du monde. par contre,Elle restera à jamais une territoire Comorienne.