Démarrée timidement le mardi 3 Mai dernier, la campagne pour le scrutin partiel du mercredi 11 Mai prochain, a atteint depuis vendredi sa v...
Démarrée timidement le mardi 3 Mai dernier, la campagne pour le scrutin partiel du mercredi 11 Mai prochain, a atteint depuis vendredi sa vitesse de croisière dans la région de Gnoumakelé, notamment à Mramani, Mrijou et Gnamboimdro, où les 3 candidats en lice sont descendus sur le terrain pour solliciter le suffrage des électeurs.
La campagne pour le partiel du 11 Mai suit son court plutôt paisiblement, à jour-4 du scrutin. Bien que beaucoup des comoriens redoutaient pourtant des excédents, il est évident qu’ils se sont trompés car aucun friction entre militants, n’a été signé jusqu’à présent. Dans ces localités concernées par ce partiel, la campagne bat son plain et la population chacune porte le message de campagne de son candidat sans incident. Outre les affiches, les candidats sillonnent pendant des heures dans les rues de chacune de ses 6 localités, en faisant l’éloge à travers des réunions et des meetings. Au-delà de ces tapages, les candidats en lice sont descendus sur le terrain, pour solliciter le suffrage des populations dans ces localités.
Ainsi, en dehors de quelques meetings de sensibilisation organisés par les postulants à la magistrature suprême du pays, les candidats et leurs états major, ont préféré faire le porte à porte pour solliciter le suffrage de la population. A cet effet, les candidats passent de maison en maison, pour demander à la population de voter pour eux. Les candidats ont affirmé que cette stratégie de campagne de proximité est très efficace et moins coûteuse. « Au lieu d’organiser, à grands frais, un meeting sur une place publique sans atteindre le plus grand nombre possible de personnes, on préfère aller à la rencontre des populations pour leur délivrer notre message », a confié un membre du bureau de campagne d’un candidat sous le couvert de l’anonymat.
Ainsi, face à cette situation, les inquiétudes et les angoisses de plus en plus grandissantes s’observent au sein de la population, surtout au niveau des électeurs qui souhaitent accomplir leur devoir de citoyenneté dans la tranquillité. Mais pour dissiper cette inquiétude qui s’observe dans le rang des électeurs, les candidats assurent qu’il aura une bonne sécurisation de l’élection.
Ainsi, quelques 6600 électeurs seront appelés aux urnes le 11 Mai prochain pour l’élection partielle, en vue d’élire parmi 3 candidats, le successeur de l’actuel chef d’Etat, dont son mandat constitutionnel s’acheve le 26 Mai prochain. Par Nakidine Hassane