Azali à commencé par saluer le travail professionnel de la presse depuis le début du processus électoral. Avec les résultats de la CENI nou...
Azali à commencé par saluer le travail professionnel de la presse depuis le début du processus électoral. Avec les résultats de la CENI nous nous préparions à la fête. Mais la Cour Constitutionnelle en a décidé autrement. Azali dit ne pas être juriste, mais je sais que ce qui est arrivé est une première dans le monde et Azali de regretter que notre pays soit encore une fois le laboratoire de mauvaises choses.
Mais malgré notre désaccord profond sur ce qui a été fait, nous irons au bout du processus car nous sommes convaincus de notre victoire avec un écart largement confortable. Aussi je m'adresse à la communauté nationale et principalement aux habitants des localités concernés par ces partielles. Il y a une responsabilité historique qui pèse sur nos épaules.
La paix civile et la sécurité de notre pays n'ont pas de prix. Chacun d'entre nous a la responsabilité de défendre des élections libres et transparentes et refuser les erreurs qu'il y a eu dans les primaires et au 2 ème tour. Azali s'adresse à l'Etat et aux institutions concernées par les élections de ne pas jouer avec l'avenir de notre pays.
Malgré ce qui s'est passé, je veux garder ma confiance au gouvernement, à la CENI et à la Cour Constitutionnelle. A une question posée, Azali répond que son opposition aux partielles s'appuyait sur le droit et la jurisprudence. A aucun moment il n'avait imaginé qu'une telle chose puisse être possible. Et dans ce malheur,la Cour constitutionnelle ne s'est appuyée sur aucun texte de loi de notre pays. A une autre question sur la transition possible compte tenu du calendrier serré, Azali répond que ce pays ne peut pas faire machine arrière alors que nous sommes pris en exemple aujourd'hui en Afrique.
Azali avec une dose d'humour s'adresse à ceux qui semblent vouloir à tout prix être au pouvoir qu'il va diriger ce pays avec tous les comoriens de bonne volonté et qu'il n'y a pas lieu de paniquer. Ce pays ne peut pas être diriger par un seul camps et tel que je connais ce pays, ils viendront nous rejoindre pour gérer le pays.
Concernant le protocole de sécurisation des élections, il est toujours valable car le processus n'est pas terminé d'une part, et ces partielles ont été organisées semble t - il pour des raisons de sécurité, donc cela implique que ce protocole doit être renforcé pour de véritables élections libres et transparentes.
Concernant l'absence de publication des résultats par la Cour, Azali répond qu'il connaît les résultats mais il ne va jamais se substituer à la Cour Constitutionnelle, au nom de certains principes républicains.
S'agissant de l'alliance de Mouigni à Mamadou, Azali s'est étonné de cette alliance qui n'apportera absolument rien du tout car Mouigni n'a personne à Anjouan et ça s'est vu. Certes, il y a un problème politique de quelqu'un qui fait une alliance tardive et sans intérêt. Il y a aussi un problème de droit Constitutionnel puisque Mouigni s'est rallié à Mamadou et la constitution prévoit 3 candidats.
Et enfin Azali à rappelé que dans des élections d'Azali, de Sambi, et d'Iklilou, il y a eu plusieurs bureaux qui n'ont pas voté pour des raisons multiples et variées et pourtant on n'a pas créé d'antécédent impensable. Et des partielles qui ne sont pas prévus. Aussi Azali dit mettre en garde. Cela suffit!
Par Mohamed Abdou Mbechezi