Dans une déclaration, on ne peut plus partisane, le ministère de l’Intérieur de l'Union des Comores a encore brillé par son entêtement ...
Dans une déclaration, on ne peut plus partisane, le ministère de l’Intérieur de l'Union des Comores a encore brillé par son entêtement à vouloir coûte que coûte organiser un troisième tour à défaut d'avoir mené à son terme son plan machiavélique.
A l'image du célèbre film d'Alfred Hitchcock "le crime était presque parfait"., c'est le département chargé des élections qui a miné le processus.
Où l'on apprend qu'un émissaire, venu tout droit du bureau de Ban Ki-moon, s'informerait de "la situation explosive et chaotique" qui prévaut dans le pays et demander les solutions que ce département préconise pour pallier les débordements prévisibles.
Un peu de patriotisme, j'allais dire !.
De prime abord, nous disons qu'il s'agit là encore une fois d'un gros mensonge d’Etat comme ils savent en concocter, dans l'unique but de jouer les diversions et désorienter l'opinion.
Les comoriens n'attendent que l’officialisation du choix clair qu'ils ont fait le 10 avril 2016 malgré les velléités de nuisances surtout qu'on sait qu'il y a tentative perpétuelle d’obstruction..
Nous attendons impatiemment le communiqué des entretiens dans lequel cet émissaire du Conseil de Sécurité des Nations Unies pense nous relater ce que devrait décider le juge électoral suprême.
Il s'agirait là, faut-il le souligner, d'une grande première dans les annales des élections organisées dans la paix et la tranquillité.
La teneur du communiqué qui nous est livré ce jour par le Ministre des élections, irait en contradiction avec la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies du 16 avril 2016.
Dans cette déclaration le Secrétariat de l’ONU salue les efforts du peuple comorien pour son ancrage dans la démocratie.
La visite d'un représentant, fût-il d'un organisme multilatéral, ne va rien changer à la donne, c'est à dire la volonté du peuple comorien à choisir un nouveau président non issu du pouvoir.
Veut-on nous mettre en conditions de critiquer un arrêt qui n'est pas encore publié pour finalement crier au scandale.
Mais si tel est le cas, nous disons que l'organisation de partielles n'est qu'un vœu pieux introduite dans la requête du candidat Mamadou et rien d'autre comme il en a le droit.
Elle ne peut en conséquence constituer la feuille du route du pays et singulièrement de la Cour Constitutionnelle qui n'est pas à sa première élection présidentielle où des cas similaires ont été enregistrés et résolus dans le calme et la sérénité sans créer de grands chamboulements.
Quelle audace a mon pays de déclarer que l'ONU est prête à financer le fonctionnement de 14 pauvres bureaux de vote et suite, tenez-vous bien, à une demande de l'Etat comorien à condition que celle-ci soit formulée par anticipation.
J’ai compris que le ministère est déjà à l’œuvre pour rédiger cette requête de la honte.
Mais de qui se moque-t-on?
Nous ne croyons à aucune ligne de cette déclaration qui s'écarte des us et coutumes de la légalité républicaine et des principes qui régissent ces organismes de paix...
Mais pourquoi toujours vouloir toujours instrumentaliser la Communauté Internationale ?
Hier l'Union Européenne par intransigeance des techniciens en statut d'expert et aujourdhui on nous rabat les oreilles sur la venue d'émissaires pour évoquer l'organisation de partielles avant même que la Cour Constitutionnelle ne siège.
Le peuple souverain, droit dans ses bottes ne se laissera pas intimider et vise inexorablement l’investiture de son champion le 26 mai 2016. Par Djounaid Djoubeir ©habarizacomores.com