Si c'était pour être candidat à la vice-présidence, Msaidié n'avait pas à briser l'unité de la CRC. Il était, naturellement le ...
Si c'était pour être candidat à la vice-présidence, Msaidié n'avait pas à briser l'unité de la CRC. Il était, naturellement le candidat (à ce poste) du parti dont il était le secrétaire général. Mais pour cela, il lui aurait fallu reconnaître qu'il y avait un candidat naturel pour la présidence, Azali, pour ne pas le nommer. Ce qui excluait des élections au sein du parti pour désigner un candidat.
En réalité, le souci premier de Msaidié n'était pas des élections primaires au sein de la CRC. S'il jouit d'un charisme bien réel pour exercer ces hautes fonctions, ses chances d'être élu étaient et sont minimes pour plusieurs raisons que nous n'énumérons pas ici..
La véritable motivation de sa décision de provoquer la scission était simple : créer son Radhi, se rapprocher du pouvoir et entrer au gouvernement. Le jeu était simple, voire simpliste. Sa volonté feinte d'être candidat du Radhi à la présidentielle était destinée à maintenir les troupes, grugeant ainsi ses petits camarades qui connaissent peu l'homme, sa pensée et ses méthodes. Il était hors de question de passer une décennie entière sur les bancs de touche.
Si, en vérité, il visait la présidence, il aurait été candidat du Radhi. Mais VP pour VP,, pourquoi pas celui dAzali et maintenir l'unité de la CRC?
Son agitation, aujourd'hu, vient du fait qu'après tout ce qui s'est passé avec son parti, aucune porte ne lui sera ouverte à la CRC. Par Mohamed Hassani