Nous avons besoin qu'une seule Présidence, une seule candidature, La Paix aux Comores. Dans les circonstances difficiles incertain...
Nous avons besoin qu'une seule Présidence, une seule candidature, La Paix aux Comores.
Dans les circonstances difficiles incertaines que notre pays traverse suite à la publication des résultats de la présidentielle comorienne m’inquiète et me préoccupe profondément.
Or, certains de mes compatriotes et les candidats concernés se jubilent sans entendre même la proclamation officielle de la cour constitutionnelle, seule organe capable de dire oui ou non le vainqueur dansent, chantent, et crient partout victoire et d'autres sans entendre même le jugement final de la même cour, se paniquent en commençant à riposter dans la rue, leur mécontentement et peine, dénonçant la victoire des autres, comme un coup d'état institutionnel et électoral .
J’espère de tout cœur que la décision finale de la cour constitutionnelle sera à la hauteur des enjeux, sinon ou ira t-il mon pays?
Moi Ibrahim Abdou en tant que jeune qui demeure toujours attaché et partisan de l’intérêt national des Comores, je suis dans une immense méditation de ce qui pourrait être le lendemain à la fin et à la suite de ce bras de fer de nos autorités politiques qui se chamaillent, s’insultent et voir même se menacent publiquement de mort à cause de cette victoire électorale. Bien évidemment, je peux comprendre leurs enjeux personnels et orgueilleux de vouloir à tout prix conquérir ou se maintenir au pouvoir. Mais une seule ligne rouge ne doit pas être franchie par ces orgueilleux affamés du pouvoir, celle de faire couler le sang pour y parvenir à leurs fins. Nous la jeunesse partisane de l’intérêt générale du pays, nous n’accepterons jamais la prise du pouvoir par la violence, nous n’accepterons pas également le fait de se maintenir dans ce même pouvoir par la violence. Le respect de droit, de la légalité des lois, ainsi que le respect de la démocratie exprimée par le peuple sont les seules voies qui doivent être utilisées pour accéder au pouvoir. Le temps de coup de force c’est fini, le temps de garder le pouvoir par la force est également fini.
Ma solidarité et mes pensées profondes vont à mon peuple.
Je prie en ce moment pour la paix de tous les comoriens que ils soient Azalistes ,Mamadouistes, et mouigbni barakistes. Nous sommes tous de frères et enfants du pays. Refusons toute manipulation de part et d'autres pouvant brûler notre pays. Nous, jeunes comoriens devons être capables de dire NON NON Non à l'incitation à la haine, aux mensonges, aux actes ou propos qui peuvent traîner notre cher pays dans la violence.
Aux jeunes et aux intellectuels du pays quelque soit vos choix et vos partis Arrêtez de vous ridiculiser sur facebook, arrêtez de semer la zizanie dans les esprits car comme dit Allah dans le coran « ALFITNAT ASHAD MINA LAQTALI »
Mettons dans nos esprits que nous n’avons qu’une seule présidence, une seule candidature, la paix ; la paix et la sécurité ! Ce n'est pas un hasard si le siège présidentiel comorien s'appelle Beit-Salam la maison de la paix. Celui qui y'accède ne doit donc, y rentrer avec une rivière du sang. Faire le contraire, ça serait une lourde faute morale, pénale politique dont les conséquences sont imprévisibles.
Azali Assoumani, Mohamed Ali Soilihi, la jeunesse avertie de mon pays, vous observe et vous avez l’obligation morale de faire très attention de vos gestes et propos que vous tenez en public dans ce moment douloureux de notre nation.
Quelque soit le futur Président, Il doit être de tous les comoriens et surtout comme je le dis et je le répète ici, il doit être laissé en paix pour montrer de ce qu'il en est capable de faire pour son quinquennat. Le tour présidentiel de Ngazidja ne doit pas toujours être victime de ces politiques de mauvais gagnants ou de mauvais perdants. J’appelle aux candidats d’obéir à la volonté du peuple, à la volonté aux lois régissant le pays. Les premiers à montrer l’exemple, ceux qui nous prétendent nous gouverner aujourd’hui.
IBRAHIM ABDOU SAID, ex Fondateur Président des étudiants de l’université des Comores, de Paris Est –Créteil, ex jeune membre du parlement francophone des jeunes.