Arrivé en tête de l’élection primaire de Ngazidja, Mohamedi Ali Soilihi reste et demeure l’ultime favori de l’élection présidentielle du 10...
Arrivé en tête de l’élection primaire de Ngazidja, Mohamedi Ali Soilihi reste et demeure l’ultime favori de l’élection présidentielle du 10 Avril prochain, et cela au désespoir de ses concurrents qui semble déborder et larguer car Mohamed Ali soilihi est déjà très loin devant.
Tous les observateurs sérieux internationaux et nationaux s’accordent à la même décision, Mohamed Ali soilihi sera le prochain président des Comores au soir du 10 Avril 2016.
Et cela n’est pas le fruit du hasard, dès la déclaration de sa candidature Mohamed Ali Soilihi est le seul candidat ayant une coalition solide constituée d’une quinzaine de mouvements et partis politique à son compte. A cela s’ajoute le ralliement à sa candidature pour le deuxième tour les cinq candidats les mieux placés derrière le trio de tête à l’exception de fahmi dont nous connaissons l’implosion de son parti aujourd’hui.
Mohamed Ali soilihi est le seul candidat qui jouit de quatre régions décisives sur sept qui lui sont acquises notamment le Mbadjini à sa tête Aby et Said Larifou, le Wachili-dimani à sa tete Achiraf Said Hachim et Youssouf Boina secretaire général de l’UPDC, le Hamahamet-Mboikou fief de Mamadou et le Mitsamihouli-Mboudé fief de Houmed Msaidié. Quant a la région de Hambou elle est quasiment acquise avec le soutien majeur des trois leaders charismatiques de la région Hamidou Bourhan, le Général Salim et Mohamed Abdoulwahabi.
A Anjouan, après la démonstration de force du stade Missiri, Mohamed Ali Soilihi bombe le torse et montre ses muscles durant ses meetings sur l’ile car ses rangs ne cessent de s’agrandir, les ténors politiques de l’ile sont tous derrière l’équipe gagnante conduite par Mohamed Ali Soilihi, parmi eux le maire de Domoni Nassuf Ahmed Abdallah fils de l’ancien président Ahmed Abdallah, le deputé mohamed Rachadi du parti Juwa, Ahmed Ben Jaffar proche et cousin de sambi , Caanbi El Yachourtu, Djaanfar Salim Allaoui (Sarkozy), et bien évidement Anissi Chamssidin et Nourdine Bourhan et tant d’autres.
A Mohéli c’est une victoire gagné d’avance avec la mobilisation des Mohéliens toute catégorie d’âge confondue derrière Abiamri Mahmoud et Mme Hadidja Aboubakar. Pour rappel les candidats de la CRC et Juwa ont été éliminés lamentablement dès le premier tour de l’élection gubernatoriale de Mohéli.
Quant à l’alliance inutile Sambi-Azali c’est une victoire pour Mohamed Ali Soilihi et cela montre que « YE MZE NGUENA NVU » deux anciens présidents aux abois qui craignent leur fin tragique qu’ils ont eux-mêmes orchestrés et comme un mouton ne meurt jamais seul ces deux là signent leurs morts politiques du 10 Avril prochain. C’est aussi une victoire dans le sens où ceux qui contestaient les résultats du scrutin du 26 février ont fini par se rendre compte qu’il n’y a eu aucune fraude et que tout a été transparent. Aujourd’hui ils ont enfin décidé de mettre de côté le Mouvement Narawazé et donc reconnaitre leur défaite.
Je tiens à rappeler aux militants et sympathisants de Mohamed Ali Soilihi de se mobiliser en masse et ne pas céder aux amalgames ni à la propagande mensongère et haineuse de nos adversaires, nous formons tous ensemble l’équipe gagnante, et le 10 Avril 2016 au soir nous célébrerons et savourerons la victoire, la victoire est avec nous Incha’Allah. De ce fait l’alliance Azali-Sambi n’est pas synonyme de victoire, Sambi ne dispose d’aucune force politique ni d’électorat stable, il est à la tête d’un bateau à la dérive, il a parcouru les îles avec ses candidats or aujourd’hui Fahmi est éliminé, ses candidat à Ngazidja et Moheli sont éliminés lamentablement et Salami est en situation difficile à Anjouan où Anissi Chamssidin est en force et va certainement l’emporter « Haut la Main » le 10 Avril prochain. Aujourd’hui, le Sambi est désemparé car beaucoup de ténors ayant un poids électoral ont rejoint Mohamed Ali Soilihi. En plus de cela, beaucoup de partisans sont déçus de la tournure des événements et ils n’ont pas apprécié cette initiative de Sambi de se détourner du mouvement Narawaze. Tout cela montre encore une fois que cette alliance Sambi-Azali est une fumée sans feu.
Et pour ceux qui disent que si la victoire leur échappe c’est parce que les votes sont truqués et qu’il y a fraude électorale, je tiens à leur rappeler que chaque candidat a mandaté un informaticien à la CENI pour contrôler les dispositifs et le logiciel, qu’une convention de sécurisation a été signé entre les trois candidats et qu’en acceptant de signer la convention, ils devront accepter aussi la défaite qui les attends le 10 Avril 2016.
« YE MZE NGUENA NVU » qui vivra verra
Said Abdallah ©habarizacomores.com
