La France semble avoir entamé la dernière marche de son plan d’annexion de l’île comorienne : l’acceptation par l’Etat comorien du fait acco...
La France semble avoir entamé la dernière marche de son plan d’annexion de l’île comorienne : l’acceptation par l’Etat comorien du fait accompli à Maore.
Pour la France, il fallait en premier lieu sortir la « question de l’île comorienne de Mayotte » des débats des Assemblée générales annuelles de l’ONU durant lesquels, elle était systématiquement dénoncée. Le dernier coup d’Etat de Bob Denard déporta le Président Djohar à la Réunion et le gouvernement qui en fut issu, composé à l’ambassade de France aux Comores, décida de demander que la question de l’île comorienne de Mayotte ne soit pas débattue pour impréparation de la partie comorienne.
Arrivé au pouvoir, Taki décida de la retirer provisoirement des débats, elle figurerait dans les Ordres du Jour provisoires seulement. Mzimba, son ministre des affaires étrangères de l’époque s’estglorifie à plusieurs reprises pour avoir été le maître d’œuvre de cette bévue nationale.
Le pas suivant consistait à intégrer Maore dans la Commission de l’Océan Indien (COI) et à lui faire une place comparable à celle de la Réunion. La voie empruntée le sport : la participation de Mayotte aux jeux des iles de l’Océan Indien (JIOI) sous des dehors de participation, d’ouverture, de dépolitisation des jeux, etc. La brèche fut ouverte par Azali qui accepta que Mayotte participe aux jeux dans une « France de l’Océan Indien ». L’année suivante Mayotte prit part aux jeux en tant qu’entité autonome sans drapeau ni hymne français. Le processus ainsi enclenchépermit l’intégration de Mayotte dans tous les organes de la COI.
Et maintenant la phase finale. Bon gré malgré, les Comores doivent accepter que Mayotte est française. Le président français en personne, en terre comorienne et à sa suite son ambassadeur aux Comores dans une conférence de presse à Mwali, entonnèrent le même refrain : Mayotte est française, les Comores doivent se soumettre. La France enfonce le bouchon : à la Réunion, Mayotte aux JIOI défile sous le drapeau français. Ses athlètes brandissent le poing, en chantant la marseillaise. L’organisation des prochains JIOI est retirée aux Comores. Et pour encore enfoncer elebouchon, Mayotte, malgré les dispositions règlementaires régissant son statut d’observateur dans les organes de la COI, agit comme membre de plein droit et à ce titre accueille des rencontres et bouquet final obtient la présidence de l’Union des Chambres de Commerce de l’Océan Indien.
Et bien évidement les responsables comoriens tergiversent, se complaisent dans des justifications insensées qui sont en fait destinées à sauver des apparences qui se sont évaporées depuis au moins août 2016 à Saint Denis de la Réunion. Il leur faudra assumer pleinement leurs responsabilités vis-à-vis du pays.
L’autre versant de cette stratégie française consiste à faire exploser l’Etat comorien, en faire une confédération de confettis qu’il sera encore plus facile de manipuler et à qui sera enlevé toute velléité de revendication sur l’île comorienne de Mayotte.
En tout cas, quelle que soit la situation et l’époque, il se trouvera toujours des Comoriens dans les quatre îles pour réclamer et se battre pour l’unité de l’Archipel. L’aveuglement arrogant des Occidentaux coute cher au Monde (Irak, Lybie, Syrie, Afghanistan, etc.), pourquoi les Comores seraient-ils épargnés ?
Idriss (23/04/2016)
Pour la France, il fallait en premier lieu sortir la « question de l’île comorienne de Mayotte » des débats des Assemblée générales annuelles de l’ONU durant lesquels, elle était systématiquement dénoncée. Le dernier coup d’Etat de Bob Denard déporta le Président Djohar à la Réunion et le gouvernement qui en fut issu, composé à l’ambassade de France aux Comores, décida de demander que la question de l’île comorienne de Mayotte ne soit pas débattue pour impréparation de la partie comorienne.
Arrivé au pouvoir, Taki décida de la retirer provisoirement des débats, elle figurerait dans les Ordres du Jour provisoires seulement. Mzimba, son ministre des affaires étrangères de l’époque s’estglorifie à plusieurs reprises pour avoir été le maître d’œuvre de cette bévue nationale.
Le pas suivant consistait à intégrer Maore dans la Commission de l’Océan Indien (COI) et à lui faire une place comparable à celle de la Réunion. La voie empruntée le sport : la participation de Mayotte aux jeux des iles de l’Océan Indien (JIOI) sous des dehors de participation, d’ouverture, de dépolitisation des jeux, etc. La brèche fut ouverte par Azali qui accepta que Mayotte participe aux jeux dans une « France de l’Océan Indien ». L’année suivante Mayotte prit part aux jeux en tant qu’entité autonome sans drapeau ni hymne français. Le processus ainsi enclenchépermit l’intégration de Mayotte dans tous les organes de la COI.
Et maintenant la phase finale. Bon gré malgré, les Comores doivent accepter que Mayotte est française. Le président français en personne, en terre comorienne et à sa suite son ambassadeur aux Comores dans une conférence de presse à Mwali, entonnèrent le même refrain : Mayotte est française, les Comores doivent se soumettre. La France enfonce le bouchon : à la Réunion, Mayotte aux JIOI défile sous le drapeau français. Ses athlètes brandissent le poing, en chantant la marseillaise. L’organisation des prochains JIOI est retirée aux Comores. Et pour encore enfoncer elebouchon, Mayotte, malgré les dispositions règlementaires régissant son statut d’observateur dans les organes de la COI, agit comme membre de plein droit et à ce titre accueille des rencontres et bouquet final obtient la présidence de l’Union des Chambres de Commerce de l’Océan Indien.
Et bien évidement les responsables comoriens tergiversent, se complaisent dans des justifications insensées qui sont en fait destinées à sauver des apparences qui se sont évaporées depuis au moins août 2016 à Saint Denis de la Réunion. Il leur faudra assumer pleinement leurs responsabilités vis-à-vis du pays.
L’autre versant de cette stratégie française consiste à faire exploser l’Etat comorien, en faire une confédération de confettis qu’il sera encore plus facile de manipuler et à qui sera enlevé toute velléité de revendication sur l’île comorienne de Mayotte.
En tout cas, quelle que soit la situation et l’époque, il se trouvera toujours des Comoriens dans les quatre îles pour réclamer et se battre pour l’unité de l’Archipel. L’aveuglement arrogant des Occidentaux coute cher au Monde (Irak, Lybie, Syrie, Afghanistan, etc.), pourquoi les Comores seraient-ils épargnés ?
Idriss (23/04/2016)