Après la proclamation des résultats provisoires du 2ème tour du double scrutin, le patron de la Ceni n'arrive pas à avaler sa langue. I...
Après la proclamation des résultats provisoires du 2ème tour du double scrutin, le patron de la Ceni n'arrive pas à avaler sa langue. Ignore-t-il que ses résultats provisoires caractérisent le point d'orgue de la mission de la Ceni? Lors de son point de presse du mardi, le président de la Ceni s'est apparemment mis le doigt dans l'oeil. Décortiquant ses propos lors de sa rencontre avec la presse, tous les points exposés par docteur Djaza ont reçu un remède de cheval, à l'exception d'un seul point.
Les fameux bureaux de vote de Vouani. Ce qui laisserait dire que les autres points ont servi de pansement. Notre cher docteur, dix jours après la proclamation des résultats provisoires, entend légaliser dans son point de presse les deux bureaux de Vouani. Le patron de la Ceni a confirmé qu’il y avait bien eu vote après une interruption des opérations «pour cause d’usurpation du matériel électoral par des assesseurs ». Et de préciser : «Des procès- verbaux des deux élections sont établis, convoyés suivant le protocole d’accord et transmis à la Ceii de Nzuani.
Pourtant, Ali Toilibou Absoir, alias Zola, membre commissaire de la Ceni qui a été envoyé à Ndzouani, a donné l’impression de porter le poids du monde sur ses épaules pendant l’intervention du président de la Ceni. Ce membre commissaire de la Ceni a préféré jouer franc jeu face aux questions des journalistes et a poussé un coup de gueule contre des propos prononcés par Ahmed Mohamed Djaza pour l’élection dans les bureaux de vote de Ndzouani. ‘‘Nous avons prêté serment et j’ai foi en ce serment’’, a-t-il déclaré d’emblée.
«Jusqu’à 14h 30, il n’y avait pas eu de vote à Vouani. Quand je rendais compte à mon président des événements de Bimbini, il était 16h et il ne m’a pas dit qu’à Vouani, le vote était prolongé comme le stipule l’article 90 du code électoral. En tant que membre de la Ceni qui représentait l’institution sur place, je devais être mis au courant», explique-t-il. Il dit avoir été choqué quand, le lendemain, lors de la tabulation, les résultats de Vouani étaient pris en compte.
«Jusqu’à 14h 30, il n’y avait pas eu de vote à Vouani. Quand je rendais compte à mon président des événements de Bimbini, il était 16h et il ne m’a pas dit qu’à Vouani, le vote était prolongé comme le stipule l’article 90 du code électoral. En tant que membre de la Ceni qui représentait l’institution sur place, je devais être mis au courant», explique-t-il. Il dit avoir été choqué quand, le lendemain, lors de la tabulation, les résultats de Vouani étaient pris en compte.
Mais, pourquoi un point de presse ? Pourquoi ce différend ?
Par Nazir Nazi
Par Nazir Nazi