Le football aux Comores n’a plus d’importance contrairement aux autres pays où l’encadrement des enfants et digne d’élever le professionnal...
Le football aux Comores n’a plus d’importance contrairement aux autres pays où l’encadrement des enfants et digne d’élever le professionnalisme. Et, de ma part, la ligue de Ngazidja et la fédération n’ont pas la capacité d’assumer leurs engagements et se désistent des responsabilités tant humaines que autres qui sont les leurs lorsqu’il s’agit à la vie des jeunes que ces structures accordent à accompagner dans ce sport mondialisé.
En effet pendant que le village de Hantsidzi est sous le choc suite à un accident grave qui est survenu le 17 avril 2016 dans la région de Oichilli en Grande Comore, d’un bus transportant des jeunes footballeurs qui étaient partis à Oukanzi pour le championnat de la division 2, il se trouve face à cette tragédie et ces organisations du football ne se sont mêmes pas impliquées à soutenir les familles attristées et foudroyées jusqu’ici par ce qui est advenu à leurs enfants.
Deux de ces jeunes étaient déjà en état critique et sont évacués le 21 avril 2016 à Madagascar par leurs familles respectives et sans la moindre participation des instances footballistiques, et d’aucun responsable ne s’est ému de cet accident.
Actuellement le jeune défenseur de l’équipe de Hantsindzi SALAMI AHAMADA IBOUROI, que dieu le bénisse, vient de nous quitter le 22 avril 2016 le lendemain de son transfert à Madagascar. Son enterrement a eu lieu le 26 avril 2016 à Hantsindzi la fin de l’après-midi. Les autres blessés sont restés à Ngazidja faute de moyens.
Ce qui est flagrant et à l’heure actuelle aucun responsable du Sport ne s’est manifesté ni pour rendre visite à ses jeunes dans les hôpitaux ni venir présenter les condoléances à Hantsindzi, n’en parle pas de venir en aide d’une partie des charges qui succombent aux familles.
Je me demande pourquoi aux Comores, on porte de la négligence même pour ce qui concerne la jeunesse, si ce n’est que les responsables veulent tout simplement de leur jouissance On aurait compris que ces gens sont là entrain de jouir des fruits sans s’entretenir les fruitiers. Dans ces cas, est-il inutile que ces enfants périssent dans ces circonstances ? Courageux, et ils méritent un encadrement digne pour mieux s’ouvrir dignement.
Dans d’autres cieux, le jour même de l’accident, la Ligue et la Fédération auraient été présentes pour prendre en charge les victimes et les évacuer dans des endroits plus capables de les soigner. Parmi les victimes plus graves un a eu le crâne cassé, et le sang mélangé avec le cerveau etc. Dès le premier jour de l’accident SALAMI a eu un traumatisme général, mais la Ligue et la Fédération n’ont pas pris la peine d’évacuer au moment opportun cet enfant.
La coopération avec nos pays amis pourrait comprendre une telle situation et nous aider dans de telles circonstances urgentes, mais aucune démarche n’est faite auprès des ambassades des pays voisins pour ce cas sanitaire et humanitaire.
Qui peut résister à une telle catastrophe ? J’appelle à ces structures de s’organiser compte tenu des situations difficiles que traversent nos enfants, et pour qu’elles prennent les mesures adéquates pour palier leurs laisser-aller.
Dorénavant, il serait de la responsabilité de l’Etat et des structures sportifs de cadrer les licences et en fonction des assurances. IL n’est pas donné pour toutes les familles de pouvoir évacuer leurs enfants à l’étranger en cas de nécessité. Nous savons qu’à travers les Sports les jeunes sont livrés aux accidents de routes, de conflits violents sur les terrains et entre villages. Que le football devient un sport d’épanouissement et non des lieux mortuaires.
Touhoufa DALAILI
Tante du défunt.