La campagne des élections présidentielles bat son plein. Nous entendons des discours de haine qui ne s’inscrivent pas dans la cohésion soci...
La campagne des élections présidentielles bat son plein. Nous entendons des discours de haine qui ne s’inscrivent pas dans la cohésion sociale des Comores. Ce qui est fracassant est de vouloir occulter certaines réalités de l’histoire contemporaine des Comores. Ce que dit Sophie Blanchy ou tout autre écrivain blanc, même quand ils disent que Mayotte est française est considéré comme étant sacré. Or les réalités de la place Badjanai demeurent insignifiantes et n’ont aucune valeur.
Des écrivains comoriens refusent de lire l’histoire contemporaine de leurs pays pour admettre que la troisième République instaurée dans l’archipel depuis 2002 a porté beaucoup de changements. D’abord, des réformes politiques et institutionnelles qui éclaircissent l’environnement politique du pays et qui ont permis l’émergence d’une nouvelle élite.
Les reformes du système éducatif qui ont aussi permis de disposer d’une université nationale sont à l’origine de l’enregistrement du pays d’une longueur d’avance par rapport à plusieurs pays de la région en matière d’éducation car, bâtir un pays commence par l’investissement dans l’éducation.
Azali Assoumani, Ancien président et candidat à l’élection présidentielle des Comores ©habarizacomores.com |
Les reformes du système économique et bancaire ont ouvert le pays vers le monde extérieur, boosté l’économie, créé de nouvelles richesses. L’Etat versait les salaires des agents de l’Etat et honorait la dette extérieure sans recourir à des apports de l’étranger. Les produits de rente ont connu une valeur qui a consolidé la fierté du paysan et de l’agriculteur comoriens. Le pays est sorti du monopole et du carcan de la Banque Internationale des Comores pour permettre à plusieurs banques de commerce de s’installer dans le pays.
Le tourisme, source de promotion était considéré comme un secteur vital générateur de revenus d’où l’extension de l’Aéroport International Prince Said Ibrahim, l’aménagement des aéroports secondaires et le lancement des projets de Janaat Al Kamar au Nord de la Grande Comore par un financement du Koweït et l’Hôtel de l’Amitié par un financement de la LAICO. La quasi-totalité des projets de l’heure était financée par des fonds propres pour épargner les générations futures des dettes exorbitantes.
Le tourisme, source de promotion était considéré comme un secteur vital générateur de revenus d’où l’extension de l’Aéroport International Prince Said Ibrahim, l’aménagement des aéroports secondaires et le lancement des projets de Janaat Al Kamar au Nord de la Grande Comore par un financement du Koweït et l’Hôtel de l’Amitié par un financement de la LAICO. La quasi-totalité des projets de l’heure était financée par des fonds propres pour épargner les générations futures des dettes exorbitantes.
L’équipe nationale, les Coelacanthes constitue, aujourd’hui, la fierté de tous les Comoriens. L’adhésion des Comores dans les instances de Football régionales et internationales s’inscrit dans cette dynamique de 2002. L’adhésion des Comores à la plupart des Conventions et Protocoles de l’OUA/UA, Francophonie et l’ONU pour faire des Comores un vrai Etat respectable et souverain est aussi le fruit de ces réformes.
En somme, du rattachement à l’ex puissance colonisatrice, en passant par l’indépendance d’Anjouan, les Comores, en adoptant la Constitution de 2001, ont scellé l’unité nationale et consacré la stabilité d’un pays qui était synonyme de coups d’Etat.
Aujourd’hui, les plumes des éminents chercheurs, historiens, écrivains, journalistes et diplomates pourraient utiliser cette matière grise pour promouvoir le pays et la nation au lieu de se noyer et se devoyer dans des campagnes visant à promouvoir un régime qui n’aura pas laissé de traces en cinq ans d’existence. Et encore, je ne chercherai jamais à ouvrir la boite a pandore pour ne pas gêner.
Mlahaili Mahamoud ©habarizacomores.com