ANISSI et MAMADOU ont à choisir entre suicide et euthanasie. Leur mort politique est inévitable. La Cour Constitutionnelle vient d'acc...
ANISSI et MAMADOU ont à choisir entre suicide et euthanasie. Leur mort politique est inévitable. La Cour Constitutionnelle vient d'accorder une alternative; les rares avertis des rares partisans d'ANISSI et MAMADOU ont compris que la mort est fatale. Il vaudrait mieux ne pas faire des vagues.
Treize bureaux de votes à sécuriser dans une île acquise à la cause de Juwa impliquant des mesures pour la transparence et une supervision par au moins deux... observateurs internationaux par bureau ainsi qu'une représentation équitable des candidats.
SALAMI se fait le devoir de remettre en cause le Président de la CEI d'Anjouan, le fugitif Mahamoud Boina et le DJAZA de tous les vices. Heureusement que l'armée a su rester neutre.
Je rends hommage à la bravoure et à l'esprit patriote des comoriens qui ont été la cause de cette victoire première annonciatrice de la prochaine. Un peuple qui est prêt à refaire avec plus de force ce qu'il a fait le 10 Avril 2016.
Je ne peux ensuite qu'exprimer toute mon indignation à une Cour Constitutionnelle en otage. Le défaut de professionnalisme, la crise morale de cette Cour ne présage pas une capacité de poser les conditions de ces partielles de la honte, notamment, le calendrier, la sécurisation, les commissions spéciales de contrôle. Mon seul réconfort vient d'une armée républicaine qui a prouvé sa neutralité.
AZALI et SALAMI se doivent de remobiliser non les troupes car elles sont acquises, mais les conditions pour un déroulement sans faille d'une élection dans treize bureaux de vote. La fermeté doit être de rigueur, à commencer par les changements des responsables des commissions électorales qui se sont rendus coupables d'abus, de parti pris et carrément de fraudes.
Vive la démocratie d'une population qui décidé désormais de rester débout!
BEN ALI