Tous les vents sont pour le moment favorables à Mohamed Ali Soilihi qui, de plus en plus, devient l’homme qui rassemble les candidats malhe...
Tous les vents sont pour le moment favorables à Mohamed Ali Soilihi qui, de plus en plus, devient l’homme qui rassemble les candidats malheureux du premier tour de l’élection du 21 février dernier, mais dans l’attente de la consigne du président d’honneur du parti JUWA par rapport au deux autres candidats notamment Azali et Mouigni Baraka a démarré sur des chapeaux de roue. En déclarant cet après midi que « le parti JUWA ne soutien personne », Mohamed Abdallah Sambi joue le favoritisme au candidat du pouvoir Mohamed Ali Soilihi. Un consigne déguisé bien qu’il a déclaré que « mieux vaut Mamadou que Ikililou ».
Certes, Sambi n’a pas formellement cité un nom qu’il va d'après les récentes tractations s’aligner derrière lui, mais il convient cependant de dire que le fait de ne pas soutenir ni Azali ni Mouigni n’est pas gratuit. Car, sur le terrain politique, tout est possible. Et donc, sans une déclaration de soutien formelle, on ne peut jurer de rien. « Je demande à Azali Assoumani et Mouigni Baraka, que s’ils veulent notre soutien, de venir nous aider à pour notre combat de demande du nouveau décompte. Et on vous les soutiendra si nous sommes battus », a-t-il annoncé l’ancien président Sambi. Ce qui laisse courir les bruits de son ralliement probable à un candidat mais, rien n’est encore sûr pour le moment. « Le parti Juwa n'accepte pas ces résultats. Nous voulons un nouveau décompte », précise l’ancien président. Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Mais cette déclaration ne suffit pas pour conclure à un ralliement, car personne ne sait jamais ce qui se cache derrière la tête de l’ancien Rais, coutumier des revirements spectaculaires et souvent marchandés.
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi: "Pour moi, mieux vaut Mamadou qu'Ikililou"
Posté par Toufeyli Maecha sur vendredi 11 mars 2016
Par contre, Sambi semble filer le parfait amour avec celui qui incarne la démocratie mais il assure que « La Cour Constitutionnelle n'est pas le Coran. Le président de la république est le garant des institutions... », A-t-il instruit. Au cours des échanges qu’il a eus avec ses sympathisants, il s’est engagé à se battre pour la victoire de son candidat Fahmi Saïd Ibrahim d’où son fameux nouveau décompte « Narawazé ».
Par ailleurs, Sambi qui semble jouer le jeu d’amour d’une jeune femme « je t’aime et moi non plus », favorise d’un coté, l’élection sans ambiguïté de Mamadou. A cette allure, on assistera à un grand rassemblement autour de Mamadou, auquel il a tant appelé les autres candidats à le soutenir. Le but sera finalement atteint, même si le chemin devrait être plus long que prévu.
Nakidine Hassane
Je me suis adressé aux militants du parti Juwa pour la première fois depuis l'annonce des résultats du scrutin du 21 février 2016. J'ai réaffirmé nos positions en exigeant le recomptage des voix. Sans ce recomptage, nous restons convaincus que nous ne sommes pas éliminés de la course. Raison pour laquelle nous n'apportons notre soutien à aucun candidat contrairement aux rumeurs véhiculés ici et là.
Posté par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi sur vendredi 11 mars 2016