« Grandi mon fils, ça fera mon bonheur et ma fierté. » Azali Quand on n'a pas de politique autre que celle que nous vivons aujourd...
« Grandi mon fils, ça fera mon bonheur et ma fierté. » Azali
Quand on n'a pas de politique autre que celle que nous vivons aujourd'hui, on met en veilleuse les critères "compétences des dirigeants " et on arrête un instant le bourrage de crânes par les seuls critères "compétences des dirigeants", car on aura tout le mal du monde à gagner les cœurs de ceux qui sont dépassés par leur quotidien : l'absence de salaires des fonctionnaires, le manque d'eau, d'électricité et j'en passe.
Dans cette campagne d'entre deux tours, libre à chacun de choisir son candidat ou de ne pas choisir du tout. Le plus important surtout, c'est d'éviter les excès tout en évoquant les manques chez les candidats. Il y a un devoir citoyen que le camarade Mrimdu doit s'acquitter : Faire tout son possible pour réveiller la conscience comorienne. Pour se faire, je rappelle cette anecdote. Un vieux de chez moi Maouèni ya Dimani, nous disait toujours : « Ce qu'on obtient en atteignant nos objectifs n'est pas aussi important que ce que l'on devient en les atteignant ». Partant de cette anecdote, j'invite chacun à répondre cette question :
Que peut-il faire (mon candidat) s'il gagne la présidentielle ? À vos plumes.
Quant à moi, j'ai déjà fait mon choix. Azali Assoumani. Ce choix n'est pas synonyme de détestation des autres candidats, seulement, je donne plus de confiance quant à la personnalité et à la politique du candidat Azali, pour gouverner le pays de 2016 à 2021.
Pour répondre à cette question centrale : Que peut-il faire Azali s'il gagne la présidentielle ?
En attendant ses nouvelles idées et propositions après sa pause de 10 ans, je sais qu'il peut puiser sur des reformes et assainissements dans les sociétés d'Etat, pour que ces sociétés dégagent l'argent pour payer les fonctionnaires comoriens sans attendre l'aide ou parfois l'aumône des pays riches. Oui, c'était le cas de 1999 à 2006 « Ce qui a marché on garde, ce qui n'a pas marché on change » disait-il. Aussi, il peut offrir l'autonomie financière pour l'Université des Comores, ne serait-ce qu'en augmentant le [robokilo ya wubu] pour que l'institut universitaire trouve sa performance. Il a dit être convaincu que l'autonomie financière est la clé de l'avenir de l'université. Ben oui, parfois il faut des sacrifices.
Songer la souveraineté de l'Etat, en optant pour son indépendance financière
Quand on conforte la souveraineté de l'Etat, on cherche son indépendance financière et cela passe obligatoirement dans un premier temps, par la gestion du pays avec des recettes propres. Consolider la souveraineté de l'Etat en optant pour son indépendance financière, il faut d'abord le vouloir et c'est justement l'idée centrale du candidat Azali Assoumani. Bien évidemment cela ne veut pas dire qu'on a la capacité ou la volonté d'abandonner les organismes et pays amis, nos alliés et nos partenaires, non au contraire. C'est plutôt comme les premiers pas d'un bébé, ils ne sont pas synonyme ni d'éloignement ni d'abandon de ses parents, mais des signes montrant que l'enfant évolue vers son autonomie, en attendant sa majorité.
Autant dire que, parmi ces trois candidats en lice, je trouve que seul Azali montre sa volonté et sa capacité de rassembler les comoriennes et les comoriens, mais aussi, il montre les signes d'un
parent qui veut voir son enfant grandir et devenir indépendant à son tour.
« Grandi mon fils, ça fera mon bonheur et ma fierté » disait Azali Assoumani dans un meeting à Mitsamihouli en Grande-Comore.
Mrimdu
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