« Les cœlacanthes » viennent de remporter une belle victoire. J’allais dire contre le Botswana alors que là n’est pas l’essentiel de mon pro...
« Les cœlacanthes » viennent de remporter une belle victoire. J’allais dire contre le Botswana alors que là n’est pas l’essentiel de mon propos. Le plus important c’est que dans la tourmente, dans les eaux troubles que le pays traverse, j’y vois une lueur d’espoir : à Mitsamiouli ou à Bazimini, à Marseille ou à Mamoudzou, à Djoiézi ou à Paris, il y a des comoriens et des comoriennes qui savent remporter des victoires. En sport, en politique, dans le business ou en littérature...
Un frère journaliste de la place de Moroni me disait un soir : « pour le salut de ce pays, les futurs dirigeants doivent s’inspirer de l’esprit cœlacanthe.» Autrement dit, ce pays qui s’appelle Union des Comores ne peut s’en sortir qu’en allant chercher les compétences comoriennes là où elles se trouvent, peu importe si elles ne sont pas à Moroni. L’esprit cœlacanthe vient de s’exprimer de nouveau avec éclat et donner raison à mon ami Ali Moindjié.
C’est quoi « l’esprit cœlacanthe » ?
Je m’aventure à interpréter mon journaliste de frère.
C’est manager les ressources humaines à froid, sans état d’âme. Mettre le meilleur à chaque place. Faire converger les femmes et les hommes d’une équipe pour un idéal, un objectif et pour le bien collectif et pas pour des intérêts égoïstes. Et ainsi savoir dire non au système quand celui-ci veut vous entraîner dans le régionalisme et le clientélisme. L’esprit cœlacanthe c’est enfin reconnaître que les enfants des Comores n’ont pas tous élu domicile à l’intérieur des frontières nationales mais évoluent aussi hors sol au sein de la diaspora éparpillée dans les quatre coins de la planète.
Et si la classe politique pouvait un jour s’en inspirer !!!
SAID HALIFA
Paris, le 24 mars 2016
Un frère journaliste de la place de Moroni me disait un soir : « pour le salut de ce pays, les futurs dirigeants doivent s’inspirer de l’esprit cœlacanthe.» Autrement dit, ce pays qui s’appelle Union des Comores ne peut s’en sortir qu’en allant chercher les compétences comoriennes là où elles se trouvent, peu importe si elles ne sont pas à Moroni. L’esprit cœlacanthe vient de s’exprimer de nouveau avec éclat et donner raison à mon ami Ali Moindjié.
C’est quoi « l’esprit cœlacanthe » ?
Je m’aventure à interpréter mon journaliste de frère.
C’est manager les ressources humaines à froid, sans état d’âme. Mettre le meilleur à chaque place. Faire converger les femmes et les hommes d’une équipe pour un idéal, un objectif et pour le bien collectif et pas pour des intérêts égoïstes. Et ainsi savoir dire non au système quand celui-ci veut vous entraîner dans le régionalisme et le clientélisme. L’esprit cœlacanthe c’est enfin reconnaître que les enfants des Comores n’ont pas tous élu domicile à l’intérieur des frontières nationales mais évoluent aussi hors sol au sein de la diaspora éparpillée dans les quatre coins de la planète.
Et si la classe politique pouvait un jour s’en inspirer !!!
SAID HALIFA
Paris, le 24 mars 2016