Les locaux de la première chaîne de télévision privée de Mayotte ont été cambriolés et saccagés. L'important préjudice pourrait conduire...
Les locaux de la première chaîne de télévision privée de Mayotte ont été cambriolés et saccagés. L'important préjudice pourrait conduire à sa fermeture, estime la direction.
Les locaux de KTV - Kwézi Télévision -, première télévision privée de Mayotte, ont été cambriolés et saccagés, dans la nuit de mardi à mercredi, pour un préjudice estimé à plus de 200 000 euros, entrainant des craintes pour sa survie, a-t-on indiqué mercredi à la direction générale du groupe de presse Kwezi.
Les faits se sont déroulés sur les hauteurs de Kaweni au nord de Mamoudzou, chef-lieu du département, a précisé le groupe de presse qui compte notamment une radio, Kwézi FM, une télé KTV et un site internet Kwézi Infos.
« Des cambrioleurs très organisés et méthodiques »« Des cambrioleurs très organisés et méthodiques sont parvenus à pénétrer dans les locaux de la station malgré les blindages et les systèmes d'alarme. En quelques minutes, ils ont tout renversé, fracassé, dérobé, emportant avec eux les éléments de la régie télévision, des ordinateurs, des écrans, des micros, mettant à nu le média qui accuse un préjudice estimé au-delà de 200 000 euros », a raconté Samuel Boscher, rédacteur en chef de France Mayotte Matin, quotidien papier du même groupe.
Au vu des dégâts, la chaîne de télévision ne pourra pas reprendre la diffusion des émissions avant longtemps. « KTV ne pouvant supporter un tel poids financier, la mort de la chaîne risque d'être à la clef. Une dizaine de salariés ont été mis en chômage partiel », a ajouté Patrick Milan, directeur général du groupe de presse.
« Les cambrioleurs, ayant dérobé du matériel professionnel, ne pourront pas le revendre sur place à Mayotte, il ne leur servira à rien, tant il est spécifique et ne sert qu'à la diffusion des programmes directs ou différés », a-t-il précisé.
Les locaux de KTV - Kwézi Télévision -, première télévision privée de Mayotte, ont été cambriolés et saccagés, dans la nuit de mardi à mercredi, pour un préjudice estimé à plus de 200 000 euros, entrainant des craintes pour sa survie, a-t-on indiqué mercredi à la direction générale du groupe de presse Kwezi.
Les faits se sont déroulés sur les hauteurs de Kaweni au nord de Mamoudzou, chef-lieu du département, a précisé le groupe de presse qui compte notamment une radio, Kwézi FM, une télé KTV et un site internet Kwézi Infos.
« Des cambrioleurs très organisés et méthodiques »« Des cambrioleurs très organisés et méthodiques sont parvenus à pénétrer dans les locaux de la station malgré les blindages et les systèmes d'alarme. En quelques minutes, ils ont tout renversé, fracassé, dérobé, emportant avec eux les éléments de la régie télévision, des ordinateurs, des écrans, des micros, mettant à nu le média qui accuse un préjudice estimé au-delà de 200 000 euros », a raconté Samuel Boscher, rédacteur en chef de France Mayotte Matin, quotidien papier du même groupe.
Au vu des dégâts, la chaîne de télévision ne pourra pas reprendre la diffusion des émissions avant longtemps. « KTV ne pouvant supporter un tel poids financier, la mort de la chaîne risque d'être à la clef. Une dizaine de salariés ont été mis en chômage partiel », a ajouté Patrick Milan, directeur général du groupe de presse.
« Les cambrioleurs, ayant dérobé du matériel professionnel, ne pourront pas le revendre sur place à Mayotte, il ne leur servira à rien, tant il est spécifique et ne sert qu'à la diffusion des programmes directs ou différés », a-t-il précisé.
Programme en boucle depuis Paris
La télévision KTV diffuse en boucle pour l'instant un programme depuis Paris. La radio a de son côté pu émettre, en mode dégradé, avec un ordinateur que les voleurs n'ont pasemporté. La grille est cependant perturbée et il faudra plusieurs jours pour un retour à la normale.
Patrick Millan a dit que la radio survivrait, mais il n'était pas optimiste pour la chaîne de télévision.« Une télévision, ce n'est pas seulement du matériel. Il en faut, c'est vrai, mais il faut aussi de l'énergie et aujourd'hui, c'est principalement ce qui nous a été volé. Malheureusement, cela n'a pas de prix », a-t-il souligné.
Patrick Millan a dit que la radio survivrait, mais il n'était pas optimiste pour la chaîne de télévision.« Une télévision, ce n'est pas seulement du matériel. Il en faut, c'est vrai, mais il faut aussi de l'énergie et aujourd'hui, c'est principalement ce qui nous a été volé. Malheureusement, cela n'a pas de prix », a-t-il souligné.