Aux Comores le lancement de la campagne du second tour des élections présidentielles a été repoussé par le chef de l'Etat, 20 des 25 can...
Aux Comores le lancement de la campagne du second tour des élections présidentielles a été repoussé par le chef de l'Etat, 20 des 25 candidats au tour préliminaire s'étaient alliés pour réclamer le recompte des bulletins de vote dès la proclamation des résultats provisoires. Depuis que les résultats du tour préliminaire ont été validés par la Cour constitutionnelle, on déplore plusieurs incidents sans blessés graves pour le moment.
On peut lire depuis plusieurs jours « pas de second tour sans recomptage » sur de nombreuses banderoles à travers la capitale. La CENI avait annoncé le lancement officiel de la campagne de ce second tour pour lundi dernier 14 mars. Cela a finalement été reporté au jeudi 17 mars.
Dans l'intervalle, plusieurs incidents isolés sont à déplorer, notamment des incendies survenus parfois simultanément, quasiment synchronisés, dans différentes régions de l'île. Il s'agit principalement de véhicules de membres de la Cour constitutionnelle, du ministère de l'Intérieur, du ministère des Relations extérieures et dans la nuit de lundi à mardi c'est le bureau du ministre lui-même qui a été embrasé avec un cocktail molotov avant que les vigiles n'interviennent assez rapidement.
Dans un archipel habituellement plus que pacifiste, ces évènements suffisent à créer des tensions. Le gouvernement n'accorde que peu de crédit à ces tentatives d'intimidation visant selon lui à « déstabiliser le processus électoral déjà engagé ». D'aucuns s'interrogent d'ailleurs sur la tenue réelle du second tour des élections présidentielles le 10 avril prochain. Le pouvoir en place quant à lui assure que le calendrier sera respecté.
Par RFI
Dans l'intervalle, plusieurs incidents isolés sont à déplorer, notamment des incendies survenus parfois simultanément, quasiment synchronisés, dans différentes régions de l'île. Il s'agit principalement de véhicules de membres de la Cour constitutionnelle, du ministère de l'Intérieur, du ministère des Relations extérieures et dans la nuit de lundi à mardi c'est le bureau du ministre lui-même qui a été embrasé avec un cocktail molotov avant que les vigiles n'interviennent assez rapidement.
Dans un archipel habituellement plus que pacifiste, ces évènements suffisent à créer des tensions. Le gouvernement n'accorde que peu de crédit à ces tentatives d'intimidation visant selon lui à « déstabiliser le processus électoral déjà engagé ». D'aucuns s'interrogent d'ailleurs sur la tenue réelle du second tour des élections présidentielles le 10 avril prochain. Le pouvoir en place quant à lui assure que le calendrier sera respecté.
Par RFI