Peut - être dira - t - on mieux. A l’heure où l’Afrique, " jadis continent maudit, terre de pauvreté, des conflits répétitifs, de pand...
Peut - être dira - t - on mieux. A l’heure où l’Afrique, "jadis continent maudit, terre de pauvreté, des conflits répétitifs, de pandémie, des coups d’Etats, de corruption…, se métamorphose pour devenir la dernière zone géographique dynamique (de croissance) après l’Asie émergente ", la toute génération causante et consciente s’interroge si les Comores fera- il croire à un avenir prometteur au même rythme que ses voisins Mauriciens ou Seychellois? Ce qui était accepté hier, ne l’est plus aujourd’hui. Et ce qui est accepté aujourd’hui, ne sera pas demain. De ce fait, les Comores doivent avoir un Chef digne-patriote, qui tiendra compte de la populace, comprend le caractère urgent, unique des défis et de la gouvernance, de la diplomatie qui sont les nôtres. Un Comores dans lequel les citoyens où qu’ils soient, seront respectés puisque leur Etat est début.
Les Comores doivent- ils porter, sur lui-même, un regard lucide? Évidemment, s’ouvrir aux autres pour construire un avenir avec eux! ‘’La globalisation des rapports humains, l’accélération de la mise en relation avec le développement d’internet et des infrastructures, l’accès facile au transport, la circulation des biens et des idées, le ‘’ retour au pays natal’’ d’un nouveau type de diaspora, d’un boom démographique peuvent être des atouts’’. Les comoriens ne sont pas condamnés à la pauvreté ni au pillage. Il faut donc, des solutions comoriennes aux problèmes comoriens.
Nonobstant ‘’le como-pessimisme’’, la question est alors qui sera le nouveau locataire de Beit – Salam? ‘’Azali, animal politique’’ (réconciliateur national) ou Le renommé Ministre des Finances, Mohamed A. S? Pourquoi, doit – on douter de Monsieur le Gouverneur, S.S.MOUIGNI? Comment peut – on équilibrer le pouvoir avenir? Et en quoi cela sera - t- il favorable au peuple? Le choix d’un gouverneur patriote – sachant régner ordre et discipline (pas une star médiatique) est donc une impasse.
Ainsi, les Comores peut-être un Etat de droit et démocrate. Mais il en revient aux comoriens ordinaires de réfléchir eux - mêmes à la voie qu’ils veulent emprunter cette fois. Ils vont donc devoir à défaut, choisir. Soit ils cèdent à un illusionniste le pouvoir de Beit – Salam, ce qui est impensable, soit ils se comportent à la nation comme des pères des foyers en se prohibant aux pots-de-vin d’une bourgeoisie affolée. Réalisme - cynisme ? Évidemment ! Pas à quoi à s’étonner pourtant les dirigeants comoriens : c’est d’eux-mêmes, des certains factions et parlementaires que se nourrit la mauvaise gouvernance, moins de toute ingérence régionaliste, villagiste, et étrangère.
La patrie s’est vue contrasté. Ni ceux qui ont raccourci les Comores dans l’enfer d’aujourd’hui ni ceux qui les veulent dans le paradis de demain ne peuvent séparément ! Les Comores est un pays de tous et de personne. Au-delà, des crises politiques, sécuritaires, économiques, sociales, (scandales financiers, institutions fragiles, une opposition clichée) le nouveau locataire de Beit –Salam confrontera le plus grand enjeu des Comores : le moins puissant du monde et dont son agenda sera surchargé. Et il ne peut en passer à cette réalité.
Lorsque les pères fondateurs de cette nation ont déclaré, unilatéralement, l’indépendance des Comores (1973) au monde, ils avaient conscience qu’ils détenaient le pouvoir de gouverner de droits humains fondamentaux : la vie, la quête du bonheur... Aujourd’hui, nous consacrons à nouveau toute notre énergie à préserver ces droits inaliénables. Mais même si nous portons ce flambeau de ces grands hommes dont l’histoire ont salué, nous devons tous nous souvenir que la lumière qu’il repend est souvent loin d’être si forte qu‘elle le devrait. Son éclat vacille et affaiblit à cause de notre nigauderie. Tocqueville disait ‘’ dans toute démocratie, le peuple a le gouvernement qu’il mérite’’. Très souvent vrai!
Les Comores doit avoir son gouvernement qu’il mérite et partager la responsabilité que l’histoire laisse entre ses mains : l’avenir de ce pays. Le futur gouvernement peut-être ‘’como-réaliste’’ pour mettre fin aux crises, ‘’qu’avant de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux de la populace’’ John Dewey enseigne que ‘’c'est la personne qui porte la chaussure qui sait le mieux s’elle fait mal et où elle fait mal, même si le cordonnier est l'expert qui est le meilleur juge pour savoir comment y remédier. [...]’’
Hassani Ahamada Mchangama, Étudiant en génie civil et bâtiment
Hassani Ahamada Mchangama, Étudiant en génie civil et bâtiment