L’horizon paraît bien obscur pour la famille Juwa. C’est du réalisme que de croire que les prochains jours risquent d’être douloureux pour ...
L’horizon paraît bien obscur pour la famille Juwa. C’est du réalisme que de croire que les prochains jours risquent d’être douloureux pour le nouvel allié d’Azali. Bien que Docteur Salami a tenu la promesse, il serait inutile de ruminer que cet accord avec Azali sera la causes de son échec au gouvernorat d’Anjouan. Arrivé en tête du premier tour avec 36%, Docteur Salimi qui a cautionné la division de son parti risque de voir son pourcentage chuter. Il faut noter également que la CRC avait un candidat au poste de Gouverneur et il a fini par recueillir moins de 2% au premier tour. Ce qui fait que la proportion ajouter par la CRC et minime que ce le docteur Salami va perdre dans son propre camp.
Il faut que Salami se repositionne sur l’échiquier politique pour jouer sa survie après le départ des certains leaders du parti notamment Ahmed Ben Djaffar un leader charismatique du parti juwa à Anjouan, le désistement de 20 coordinateurs du parti Anjouan et le rejet du bureau politique qui ne reconnaisse pas cet accord. Et c’est là tout le challenge. Laissé par les siens, sous la divisons de son parti, Docteur Salami qui a choisit de marcher seul, risque le pire et son échec est prévisible. Par contre, la CRC qui n’avait totalisé qu’un moins de 2% au premier tour, pourrait voir une légère amélioration de son score au profit d’Azali.
Si non, au risque de devenir une coquille vide, Salami doit travailler à éviter la cassure du groupe, du moins pour ce qui en reste, surtout par ces temps où le RDC et l’UPDC prennent un nouveau départ. C’est un préalable à régler, puisque de toute évidence, la sentence du peuple au soir du 10 avril pourrait être fatal pour le docteur Salami qui l’ont cru jusqu’au bout à l’avènement du changement malheureusement qu’il n’a pas pu réussir à éviter une guerre de leadership dans son parti. Mais aussi, il faudra assumer en quand d’échec car, c’est encore sous le choc de la division que certains sympathisants du parti viennent de faire désobéissance à la décision du candidat Salami.
Pour la CRC, la nouvelle ligne de conduite du parti est très claire : faire gagner Azali à tout prix. La CRC ne compte donc pas sur l’élection de Salami mais plutôt sur son électorat. Si la CRC qui, vaille que vaille, a joué la résistance face à la rage de la rupture dans le parti JUWA pour bénéficier son alliance avec Salami, a vraiment une ambition pour l’élection de Salami, elle aura du signer avec le Bureau politique du Parti JUWA ou à la limite avec son leader charismatique Mohamed Abdallah Sambi et non milité pour la rupture du parti juwa.
C’est dire que Salami est seul face à son destin. Survivre ou périr, un choix est à faire. Mais l’alliance n’a pas tout gagné les cœurs des membres du parti juwa. Bien sur, cette alliance peut encore jouer sur certaines cartes pour Azali mais pour Salami, les coordinateurs inconditionnels et le bureau politique du parti qui s’opposent à cette alliance auront leur mot à dire s’ils choisissent courageusement de se positionner dans un autre camp.
Nakidine Hassane