Comment une partie de l’opposition a pu tomber dans le piège tendu par le trio CENI, cour constitutionnelle et le pourvoir actuel (Mamado...
Comment une partie de l’opposition a pu tomber dans le piège tendu par le trio CENI, cour constitutionnelle et le pourvoir actuel (Mamadou, Msaidié).
Et pourtant le ministre de l’intérieur, Msaidié nommé sur ce poste pour contrecarrer les ambitions de l’homme au ruban vert, n’a cessé de dire haut et fort que jamais Sambi ne sera candidat aux élections présidentielles de 2016. Il s’est octroyé le rôle de porte parole de la cour constitutionnelle et pourtant un organe indépendant, seul habilité par la constitution pour valider les candidatures aux élections.
Le pouvoir actuel n’avait jamais caché ses intentions d’utiliser la CENI et la Cour Constitutionnelle pour écarter les candidats indésirables et laisser la voie libre au couple Mamadou-Msaidié à prendre le relaie pour les 5 ans avenir. Fahami l’avait compris. Dans son premier meeting à Marseille, il avait mis en garde Boléro. Tout était mis en œuvre pour l’écarter du trio arrivé en tête du primaire de Ngazidja. Chose faite.
La cour constitutionnelle loin d’être un organe juridique indépendant comme il a été définie dans la constitution de 2001 sous la présidence d’Azali, est au fait un instrument très efficace aux services de l’Etat de tout le pouvoir que les Comores ont connu depuis 2002. Ses membres sont nommés pour un mandant de 6 ans renouvelable une fois.
Depuis sa création, les différents pouvoirs précédents pouvaient l’utiliser comme dernier recours mais ils n’en avaient vraiment pas besoin sauf IKILILOU cette fois ci.
En 2002, l’élection d’Azali est une évidence. L’homme soldat, sauveur de l’unité du pays et père de la toute nouvelle constitution était certain d’être élu président. Ses concurrents malheureux ne faisaient pas le poids. La Cour constitutionnelle avait simplement joué son rôle de valider les résultats provisoires proclamés par la CENI.
En 2006, l’homme fort au ruban vert était le seul Anjouannais qui pouvait être élu. A cette époque, Azali aurait pu se servir de la CENI et de la C.C pour placer au pouvoir ses amis mais il a préféré laisser le champ libre pour mieux se préparer et se représenter en 2016. Il a toujours eu l’envie de revenir aux affaires, estimant n’avoir pas eu le temps de terminer son programme de redressement du pays. Cette fois ci, muri par le temps, les électeurs en l’ayant placé dans le trio arrivé en tête du primaire du 21 février 2016 veulent avoir une échappatoire au cas où on se retrouvera soit en face à Fahami-Sambi ou Mamadou.
En 2010, le président actuel IKILILOU soutenu par la force de frappe de Sambi, l’homme fort qui avait conquis par la force l’ile rebelle d’Anjouan ne pouvait qu’être élu. La CENI et La C.C ont nouvelle fois joué leur rôle respectif. On avait cru à tord à cette époque, que ces deux organes avaient acquis une certaine crédibilité.
Mais alors en 2016 ? Que se t-il passe ?
La CENI et la Cour constitutionnelle redeviennent .....LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE