A deux semaines du jour J, le candidat Mouigni Baraka Said Soilihi bénéficie enfin du soutien de candidats malheureux. Neuf candidats qui, ...
A deux semaines du jour J, le candidat Mouigni Baraka Said Soilihi bénéficie enfin du soutien de candidats malheureux. Neuf candidats qui, pour la plupart, ont obtenu moins de 1% de voix au premier tour. Des très récalcitrants du mouvement Narawazé, dont M.Wadaane et Mme Djalali, font parti de la caravane.
Après Mohamed Ali Soilihi et Azali Assoumani, Mouigni Baraka est le dernier à manger son pain blanc, enfin. Neuf candidats au total lui portent un soutien pour ce second tour de l’élection présidentielle qui s’annonce houleux. La plupart de ces soutiens sont issus du mouvement Narawazé. L’on peut citer Said Ahmed Said Ali (Charif, 0,52%), Mtara Maecha (0,66%), Cheikh Ahmed Abdourahmane (0,40%), Moinaecha Youssouf Djalali (0,54%) et, en fin, Mahamoud Wadaane 0,39%). Ces deux derniers, figures emblématiques de Nariwazé, ont réussi à se faire un nom durant tout le long de leur combat pour la démocratie (le recomptage, Ndlr).
Essentiellement M.Wadaane qui, orateur mais surtout très présent dans les médias, a réussi en un laps de temps à se perfectionner une visibilité dans la scène politique malgré son dernier rang sur 25 candidats avec seulement 0,39%. Un atout nouvellement acquis et non négligeable. Jusqu’ici considéré comme le maillon faible du trio, Mouigni peut désormais compter sur la seule femme candidate pour déployer davantage ses ailes, et probablement atteindre son but sans se les faire bruler comme Achylle. Sur la liste s’ajoutent Assoumany Aboudou (2,20%), Mzé Soulé Elbak (1,71%), Allaoui Said Hamidou (0,95%) et Moindjié Mohamed Moussa (colistier de Bouhani Hamidou à Ngazidja, Ndlr) qui ont brillé par leur absence du mouvement Narawazé mais qui, si vraiment ils mettent les bouchées doubles, sont susceptibles de ramener leur candidat là où il veut y aller. C’est à Mohéli que le candidat du Rdc est en mauvaise posture.
La situation là-bas est plus que délicate. La grosse déception qu’il a eue du très très politiquement instable gouverneur de Mohéli, Mohamed Ali Said, sur qui le gouverneur-candidat de Ngazidja misait beaucoup pour s’imposer dans l’île de Djoumbé Fatima, est et sera lourde de conséquence. Les séquelles de cette rupture posent du plomb dans l’aile de Mouigni Baraka, déjà. Toutefois, si ces 9 candidats de moins de 1% de voix pour la plupart qui comptabilisent un total de 7,37% de voix, et leurs colistiers de Mohéli mettent toutes voiles dehors, la donne peut changer. Ce qui n’est point du tout une sinécure.
Toufé Maecha