Mamadou apparaît aujourd’hui comme le symbole de la déchéance du pays, le placer à la tête du pays reviendrait à cautionner la poursuite de ...
Mamadou apparaît aujourd’hui comme le symbole de la déchéance du pays, le placer à la tête du pays reviendrait à cautionner la poursuite de la descente aux enfers du pays. Bien sûr, lui et les siens ne comptent pas sur les urnes pour gagner. Les pourraient-ils quand on constate que malgré les immenses et divers moyens mis en œuvre, Mamadou n’obtient que 17% des voix. Ils ne peuvent donc compter que sur des manœuvres comme ils viennent d’en fournir la démonstration incontestable durant les primaires.
Il faut cependant mettre en relief que les tricheries ont cette fois dépassé les bornes. Ce qui apparait au grand public ce sont les grossières erreurs arithmétiques ; les différences des chiffres entre les institutions officielles CEI Ngazidja, CENI et Ministère de l’Intérieur ; la proclamation tardive des résultats des primaires ; l’heure choisit, 1h30 du matin. Tout cela jette l’opprobre sur les élections et sur le gouvernement du clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Si ceux de Mrodju cherchent des subterfuges pour légitimer les résultats puisqu’ils sont en final ; si la communauté internationale fidèle à elle-même se perd dans des conjonctures, le Représentant résident du PNUD, lui, souligne à la télévision comorienne (journal en français du 26/02/2016)"l’impasse électoral"(ce sont ses mots, à la lettre) qui l’a conduit à solliciter une audience au Chef de l’Etat.
La Cour Constitutionnelle (CC) remettra-t-elle les pendules à l’heure ? On peut l’espérer sans pour autant se faire des illusions. Il serait pourtant facile pour apaiser les esprits de recompter à partir des enveloppes de la CC. Un porte-parole de Mrodju (émission face au public de Baraka FM du 26/02/2016) estime qu’il faudrait une loi pour cela ! A se demander quel est le jeu de Mrodju ? Pensent-ils sérieusement l’emporter quand on imagine que ce qui s’est passé aux primaires n’est rien face à ce qui se profile à la véritable présidentielle. Quand, avec son arrogance habituelle, Msaidié affirme avec force que les élections se dérouleront le 10 avril 2016, quelles que soient les circonstances, tout est dit. Le défi au pays est insupportable et doit être relevé.
D’un autre coté on voit le gros de l’opportunisme comorien se précipiter vers Mamadou. Pour ces gens "pragmatiques" le sort est jeté. Alors il faut se positionner pour espérer tirer un marron du feu. Mamadou, au sommet de l’Etat ou dans les allées du pouvoir depuis la fin des années 1970 a fait ses preuves. Nos "bonnes âmes" sont donc sûres qu’avec Mamadou à la tête du pays, la corruption prendra un nouvel essor et ils pourront continuer à piller les deniers de l’Etat sans crainte. En conséquence le pays ira de plus en plus mal. Il faut donc déjouer cette macabre perspective.
Boycotter les élections du 10/04/2016 serait la pire des fautes car Mamadou-Msaidié ne se feront pas prier pour proclamer leur victoire et mettre le pays au pas en déployant l’armée. Il faut au contraire aller aux élections et tout faire pour battre le clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Il faut gagner les voix des électeurs et faire adopter des mesures radicales pour empêcher la falsification des résultats des urnes.
Tous ceux qui ont quelque dignité doivent donc se rassembler pour empêcher Mamadou de devenir le nouveau Chef de l’Etat comorien. Comme dit l’adage : au premier tour on choisit, au second on élimine. Il faut absolument éliminer Mamadou et sa cohorte de politiciens véreux. L’avenir immédiat du pays en dépend.
Idriss (27/02/2016)
Il faut cependant mettre en relief que les tricheries ont cette fois dépassé les bornes. Ce qui apparait au grand public ce sont les grossières erreurs arithmétiques ; les différences des chiffres entre les institutions officielles CEI Ngazidja, CENI et Ministère de l’Intérieur ; la proclamation tardive des résultats des primaires ; l’heure choisit, 1h30 du matin. Tout cela jette l’opprobre sur les élections et sur le gouvernement du clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Si ceux de Mrodju cherchent des subterfuges pour légitimer les résultats puisqu’ils sont en final ; si la communauté internationale fidèle à elle-même se perd dans des conjonctures, le Représentant résident du PNUD, lui, souligne à la télévision comorienne (journal en français du 26/02/2016)"l’impasse électoral"(ce sont ses mots, à la lettre) qui l’a conduit à solliciter une audience au Chef de l’Etat.
La Cour Constitutionnelle (CC) remettra-t-elle les pendules à l’heure ? On peut l’espérer sans pour autant se faire des illusions. Il serait pourtant facile pour apaiser les esprits de recompter à partir des enveloppes de la CC. Un porte-parole de Mrodju (émission face au public de Baraka FM du 26/02/2016) estime qu’il faudrait une loi pour cela ! A se demander quel est le jeu de Mrodju ? Pensent-ils sérieusement l’emporter quand on imagine que ce qui s’est passé aux primaires n’est rien face à ce qui se profile à la véritable présidentielle. Quand, avec son arrogance habituelle, Msaidié affirme avec force que les élections se dérouleront le 10 avril 2016, quelles que soient les circonstances, tout est dit. Le défi au pays est insupportable et doit être relevé.
D’un autre coté on voit le gros de l’opportunisme comorien se précipiter vers Mamadou. Pour ces gens "pragmatiques" le sort est jeté. Alors il faut se positionner pour espérer tirer un marron du feu. Mamadou, au sommet de l’Etat ou dans les allées du pouvoir depuis la fin des années 1970 a fait ses preuves. Nos "bonnes âmes" sont donc sûres qu’avec Mamadou à la tête du pays, la corruption prendra un nouvel essor et ils pourront continuer à piller les deniers de l’Etat sans crainte. En conséquence le pays ira de plus en plus mal. Il faut donc déjouer cette macabre perspective.
Boycotter les élections du 10/04/2016 serait la pire des fautes car Mamadou-Msaidié ne se feront pas prier pour proclamer leur victoire et mettre le pays au pas en déployant l’armée. Il faut au contraire aller aux élections et tout faire pour battre le clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Il faut gagner les voix des électeurs et faire adopter des mesures radicales pour empêcher la falsification des résultats des urnes.
Tous ceux qui ont quelque dignité doivent donc se rassembler pour empêcher Mamadou de devenir le nouveau Chef de l’Etat comorien. Comme dit l’adage : au premier tour on choisit, au second on élimine. Il faut absolument éliminer Mamadou et sa cohorte de politiciens véreux. L’avenir immédiat du pays en dépend.
Idriss (27/02/2016)