Election présidentielle de l’Union des Comores Depuis Moroni, le 23 février 2016 Dimanche 21 février 2016 s’est tenu le premier tour de...
Election présidentielle de l’Union des Comores
Depuis Moroni, le 23 février 2016
Dimanche 21 février 2016 s’est tenu le premier tour de scrutin de l’élection présidentielle aux Comores. Par sa forte mobilisation et la vigueur du débat public, le peuple comorien a démontré son attachement aux institutions démocratiques et son vif intérêt pour l’avenir de notre nation. Cette confiance et cette attente engagent chacun des responsables publics de notre pays.
Mais alors que le scrutin s’est clos il y a 48 heures, que les urnes ont été dépouillées et les procès-verbaux intégralement transmis à la capitale de notre Etat, le Gouvernement des Comores tarde à proclamer les résultats du premier tour.
Devant l’inquiétude et l’étonnement de mes concitoyens, j’en appelle au calme et à l’attente sereine des résultats. A cette heure, je sais qu’un grand nombre de Comoriens m’ont désigné pour participer au second tour de scrutin. Leur confiance et leur désir de changement ne sauraient être trahis.
Devant les risques immédiats de manœuvres frauduleuses et d’atteinte à la sincérité du scrutin, j’en appelle à la ferme résolution des observateurs internationaux et à l’attention de toutes les parties prenantes comoriennes. Le libre choix de mes compatriotes ne saurait supporter la moindre entrave ni le moindre détournement. La paix civile exige que les intimidations et menaces soient condamnées.
Il en va de la légitimité d’un scrutin attendu par les citoyens des Comores et par la diaspora.
Fahmi Saïd Ibrahim
Ses colistiers Mohamed Elhad Hassane Soilihi, Mohamed Bacar Abdou Dossar et Mohamed Mansoib
Depuis Moroni, le 23 février 2016
Dimanche 21 février 2016 s’est tenu le premier tour de scrutin de l’élection présidentielle aux Comores. Par sa forte mobilisation et la vigueur du débat public, le peuple comorien a démontré son attachement aux institutions démocratiques et son vif intérêt pour l’avenir de notre nation. Cette confiance et cette attente engagent chacun des responsables publics de notre pays.
Mais alors que le scrutin s’est clos il y a 48 heures, que les urnes ont été dépouillées et les procès-verbaux intégralement transmis à la capitale de notre Etat, le Gouvernement des Comores tarde à proclamer les résultats du premier tour.
Devant l’inquiétude et l’étonnement de mes concitoyens, j’en appelle au calme et à l’attente sereine des résultats. A cette heure, je sais qu’un grand nombre de Comoriens m’ont désigné pour participer au second tour de scrutin. Leur confiance et leur désir de changement ne sauraient être trahis.
Devant les risques immédiats de manœuvres frauduleuses et d’atteinte à la sincérité du scrutin, j’en appelle à la ferme résolution des observateurs internationaux et à l’attention de toutes les parties prenantes comoriennes. Le libre choix de mes compatriotes ne saurait supporter la moindre entrave ni le moindre détournement. La paix civile exige que les intimidations et menaces soient condamnées.
Il en va de la légitimité d’un scrutin attendu par les citoyens des Comores et par la diaspora.
Fahmi Saïd Ibrahim
Ses colistiers Mohamed Elhad Hassane Soilihi, Mohamed Bacar Abdou Dossar et Mohamed Mansoib