Les organisateurs voulaient dénoncer les irrégularités survenues, selon eux, lors du scrutin présidentiel du 21 février. Malgré quelques éch...
Les organisateurs voulaient dénoncer les irrégularités survenues, selon eux, lors du scrutin présidentiel du 21 février. Malgré quelques échauffourées et bousculades, il n'y a pas eu de blessé.
Le grand rassemblement populaire que voulaient organiser dix-neuf des vingt-cinq candidats du premier tour de l'élection présidentielle du 21 février pour dénoncer les irrégularités survenues, selon eux, lors du scrutin a été dispersé par les forces de l'ordre déployées dans la capitale Moroni, a constaté l'AFP.
Malgré quelques échauffourées et bousculades, il n'y a eu aucun blessé.
"La mission des forces de l'ordre est de veiller à la sécurité des personnes et des biens, aujourd'hui elle est utilisée au service du pouvoir", a accusé Fafmi Said Ibrahim, un des candidats arrivé quatrième et éliminé du deuxième tour.
Une manifestation similaire sur Anjouan à l'appel du parti Juwa (Soleil) de l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi a été également empêché par les forces de l'ordre qui ont barré les routes d'accès à la capitale de l'île.
Les candidats protestataires dénoncent des irrégularités et des fraudes massives commises selon eux en faveur du candidat du pouvoir Mohamed Ali Soilihi et exigent un recomptage des voix.
"Il n'y aura pas de second tour le 10 avril avant un recomptage des bulletins", a déclaré à la presse Ibrahima Hissani, porte-parole des 19.
Le candidat du pouvoir, M. Soilihi, est arrivé en tête du 1er tour dimanche avec 17,61%, suivi par le gouverneur de l'île de la Grande-Comore Mouigni Baraka qui a recueilli 15,09%, et l'ancien président, le colonel Azali Assoumani, avec 14,96%. Ils sont tous les trois qualifiés pour le deuxième tour.
Arrivé quatrième et éliminé, le candidat du parti Juwa, Me Ibrahim, a été le premier à crier à la fraude, déclarant que "le pouvoir a tout fait pour l'exclure du trio de tête". La mission d'observation de l'Union africaine (UA) conduite par l'ancien président tunisien Mohamed Moncef Marzouki a noté de son côté qu'"en dehors de quelques incidents isolés, l'ensemble du scrutin s'est déroulé de manière ordonnée et paisible". Les observateurs ont appelé "l'ensemble des acteurs politiques à garder (leur) calme et à respecter les résultats de cette première étape des élections".
Tous les candidats sont originaires de la Grande-Comore selon la règle constitutionnelle adoptée en 2001 d'une présidence tournante entre les trois îles de l'Union des Comores ; Anjouan,Grande-Comore et Mohéli. Habarizacomores avec AFP
Le grand rassemblement populaire que voulaient organiser dix-neuf des vingt-cinq candidats du premier tour de l'élection présidentielle du 21 février pour dénoncer les irrégularités survenues, selon eux, lors du scrutin a été dispersé par les forces de l'ordre déployées dans la capitale Moroni, a constaté l'AFP.
Malgré quelques échauffourées et bousculades, il n'y a eu aucun blessé.
"La mission des forces de l'ordre est de veiller à la sécurité des personnes et des biens, aujourd'hui elle est utilisée au service du pouvoir", a accusé Fafmi Said Ibrahim, un des candidats arrivé quatrième et éliminé du deuxième tour.
Une manifestation similaire sur Anjouan à l'appel du parti Juwa (Soleil) de l'ex-président Ahmed Abdallah Sambi a été également empêché par les forces de l'ordre qui ont barré les routes d'accès à la capitale de l'île.
Les candidats protestataires dénoncent des irrégularités et des fraudes massives commises selon eux en faveur du candidat du pouvoir Mohamed Ali Soilihi et exigent un recomptage des voix.
"Il n'y aura pas de second tour le 10 avril avant un recomptage des bulletins", a déclaré à la presse Ibrahima Hissani, porte-parole des 19.
Le candidat du pouvoir, M. Soilihi, est arrivé en tête du 1er tour dimanche avec 17,61%, suivi par le gouverneur de l'île de la Grande-Comore Mouigni Baraka qui a recueilli 15,09%, et l'ancien président, le colonel Azali Assoumani, avec 14,96%. Ils sont tous les trois qualifiés pour le deuxième tour.
Arrivé quatrième et éliminé, le candidat du parti Juwa, Me Ibrahim, a été le premier à crier à la fraude, déclarant que "le pouvoir a tout fait pour l'exclure du trio de tête". La mission d'observation de l'Union africaine (UA) conduite par l'ancien président tunisien Mohamed Moncef Marzouki a noté de son côté qu'"en dehors de quelques incidents isolés, l'ensemble du scrutin s'est déroulé de manière ordonnée et paisible". Les observateurs ont appelé "l'ensemble des acteurs politiques à garder (leur) calme et à respecter les résultats de cette première étape des élections".
Tous les candidats sont originaires de la Grande-Comore selon la règle constitutionnelle adoptée en 2001 d'une présidence tournante entre les trois îles de l'Union des Comores ; Anjouan,Grande-Comore et Mohéli. Habarizacomores avec AFP