L’appel à la journée « ville morte » n’a pas atteint l’effet recherché. Le mot d’ordre donné à ce sujet n’a pas été suivi à la lettre. Pren...
L’appel à la journée « ville morte » n’a pas atteint l’effet recherché. Le mot d’ordre donné à ce sujet n’a pas été suivi à la lettre. Prenant le contre-pied de ce mot d’ordre, la puissante machine de la population s’est mise aussitôt en marche et la plus part de la population a vaqué à ses occupations habituelles.
L’appel à la ville morte de ce lundi sur toute l’étendue du pays est un non-événement pour la capitale d’où les habitants sont sortis tôt le matin comme à l’ordinaire pour vaquer à leurs occupations quotidiennes. L’appel à la «ville morte » ainsi lancé par les forces politiques et sociales, n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau. Des échos en provenance de l’arrière-pays indiquent que la ville de Moroni a était paralysée, et certains n’ont pas fait le déplacement vers Moroni. Pourtant la ville a passé une journée calme et vivante ce lundi 29 février. Visiblement, les habitants ont vaqué à leurs occupations quotidiennes sans suivre le vibrant appel lancé d’une journée ville morte. Le mot d’ordre dudit boycott de la journée de lundi lancé par les leaders des partis politiques, s’est avéré secondaires des soucis des comoriens.
Marché Volo-Volo |
Le constat est unanime sur le tour de la ville: les grands carrefours comme les ronds-points et les quelques lieux de forte concentration humaine. Au contraire, toutes ces places fortes des marré humain, ont connu leur ambiance de vie habituels avec le grand monde qui s’y bouscule constamment dans les interminables va-et-vient. Tôt le matin, le mot semble être suivi mais dans la journée, la plupart des activités commerciales, administratives et économiques ont repris. D’un bout à l’autre, la ville a connu son flux quotidien de routine avec des véhicules de transports surabondés de passagers allant à leurs habituels lieux de travail. Sur les rues où se dressent le commerce, seuls les marchants ambulant ont par crainte choisi de n'est pas étaler des objets mais les magasins, boutiques, Banque et échoppes de tous genres, après un bref moment d’observance dans la matinée, les portes de ces lieux étaient ouvertes comme à l’ordinaire en permettant l’intense mouvement commercial de tous les jours avec des acheteurs et vendeurs visibles partout. La même activité ordinaire a été observée dans les bureaux et autres services de la ville.
Bref, le mot d’ordre des partis politique n’a pas été suivi qu’à 30% dans la matinée et rien n’empêche de croire que même les militants et sympathisants des regroupements politiques, n’ont pas respecté le mot d’ordre, d’où son échec total. Les comoriens qui ne sont plus dupes, ont certainement compris que les candidats les convient pratiquement à une diète anachronique sans effets positifs sur leur vécu quotidien.
Nakidine Hassane