Décidé. Depuis plusieurs années, le débat au sujet des îles éparses est inscrit à l’ordre du jour du sommet des Nations-Unies (ONU), sans q...
Décidé. Depuis plusieurs années, le débat au sujet des îles éparses est inscrit à l’ordre du jour du sommet des Nations-Unies (ONU), sans que les parties concernées, à savoir Madagascar et la France, ne décident à engager le débat. Cette année, les deux pays, ou du moins la Grande île semblent décidés à ce que les discussions autour de ces parcelles de terre malgaches se fassent officiellement au niveau de l’Organisation mondiale.
Selon Béatrice Atallah, ministre des Affaires étrangères : « La question de ces îles devrait être discutée au niveau des Nations-Unies, dès le mois de septembre prochain ».
Selon la chef de la diplomatie, pour la partie malgache, l’équipe devant mener les négociations au sein de cette commission est déjà en action depuis plusieurs mois, et s’est surtout attelée à établir les arguments techniques que Madagascar présentera. Celle du camp français aurait été mise en place la semaine dernière.
Lors du conseil du gouvernement du 9 février dernier, un projet de loi sur la refonte du décret fixant les limites de la mer territoriale de Madagascar avait été adopté. Deux semaines après l’adoption du texte en conseil du gouvernement toutefois, il n’est pas encore inscrit à l’ordre du jour du conseil des ministres. La ministre des Affaires étrangères explique, cependant, « le Président de la République, qui est aussi entouré d’experts sur le sujet, a son mot à dire ». Le texte pourrait être encore à l’étude au niveau de la Présidence.