Le défenseur de Marseille Consolat porte aussi le maillot de l’équipe nationale des Comores. Sa longue silhouette passe difficilement i...
Le défenseur de Marseille Consolat porte aussi le maillot de l’équipe nationale des Comores.
Sa longue silhouette passe difficilement inaperçue sur un terrain. Du haut de son mètre quatre-vingt -huit, Ibrahim Rachidi plus connu sous le surnom de « Bouillon » est arrivé cette saison à Marseille Consolat. Mais à 36 ans, le joueur né à Marseille a déjà une longue carrière derrière lui.
Entre 2006 et 2009, il a porté les couleurs de Cassis Carnoux en CFA et en National. Puis direction la Corse où, de 2010 à 2013, il évolue au Gazélec Ajaccio. « C’est une période importante de ma carrière. Le club m’a fait confiance alors que j’avais eu une rupture des ligaments croisés du genou. Je suis arrivé au « Gaz » en CFA et j’ai connu la montée et National et en Ligue 2. Nous avons disputé aussi une demi-finale de Coupe de France, se souvient « Bouillon ». C’était magnifique. Le Gazélec est un club riche et simple en valeurs humaines et sportives. A Ajaccio, il y a une véritable ferveur autour de ce club qui mérite sa place en Ligue 1, à force de travail et grâce à sa progression. J’ai acquis une expérience qui m’a servi pour les matches internationaux avec la sélection des Comores », précise Ibrahim.
En 2013, il part pour Uzès et en 2014 il signe à Marignane. « J’ai toujours joué en défense centrale. Mon arrivée à Consolat s’est bien déroulée. Je connaissais Djamal et Natou. Ils m’ont dit que le club recherchait un joueur expérimenté, capable de gérer un groupe et un vestiaire. J’ai répondu favorablement à leur proposition car je connais le Championnat National. Je ne suis pas surpris par les bons résultats de l’équipe qui est solide et efficace. Elle forme un groupe sain. On tire les autres vers le haut, insiste Ibrahim. Je pense que le niveau du National est mitigé, tout le monde peut battre tout le monde.
Cela me paraissait impossible de pouvoir disputer un jour, des matches internationaux organisés par la FIFA. A 31 ans, j’ai pu découvrir mon pays d’origine. J’ai ressenti beaucoup de fierté et d’émotion lorsque j’ai porté le maillot des Comores pour la première fois. On sent que tout le peuple est derrière nous. Ce sont des matches de haut niveau face aux meilleurs joueurs africains. Jouer pour son pays est une chance, conclut fier et ému « Bouillon » Rachidi qui a passé le BEF et peut entraîner une équipe évoluant jusqu’en Division d’Honneur et en CFA 2.
