A vous, à nous tous de redonner le sens initial et véritable de ces deux verbes, et de ne plus cautionner une grossière contrefaçon en nous...
A vous, à nous tous de redonner le sens initial et véritable de ces deux verbes, et de ne plus cautionner une grossière contrefaçon en nous rendant aux urnes pour nommer de quelconques oligarques.
Parce que qu’élire un représentant qui décidera à notre place, c’est plutôt abdiquer comme le disait Élisée Reclus dans sa lettre datée du 26 septembre 1885. Mais voter pour prendre des décisions au nom de la communauté, c’est simplement pratiquer la démocratie. Voter c’est choisir collectivement, ainsi voter un sujet qui supprime ce choix collectif est une aberration.
Dans notre pays, avons-nous d'autres moyens que le vote ? Non ; et c'est fort dommage que les jeunes boudent souvent les élections. C'est à eux qu'appartient l'avenir. Si les jeunes s'investissaient davantage, beaucoup de choses changeraient. On parle de loi sur la famille, croyez-vous que nos vieux acceptent facilement ces changements de société ? Nos ‘KOKO’ ne désirent plus la fécondation in vitro, leur tour est passé. Nous devrons donc devenir des citoyens constituants.
Voter, c’est manifester son approbation vis-à-vis d’un fonctionnement, de règles d’un jeu qui dessert les intérêts du plus grand nombre. C’est aussi accepter que le résultat des urnes puisse être légitime et ne pourra être contesté que lors des prochaines élections.
Et ce, même s’il ne nous satisfait pas. Le vote est présenté comme un moyen de changer la société, mais c’est toujours la même classe dominante qui reste au pouvoir. ‘ MGOU NARIHIFADHUI ’.
Sagaf Youssouf